Par K.Kap

En parcourant la RN 1,au niveau de Matadi- Kibala,on ne semble pas se préoccuper.de la protection de l’environnement et de la population.Les conséquences sont encore loin d’être tirées au regard du retour des vendeurs sur la chaussée à côté des poids lourds et autres véhicules qui s’y immobilisent pendant plusieurs heures . Les câbles électriques sont suspendus sur les têtes à plusieurs endroits,les autres sont à l’air libre à côté des caniveaux en réfection.

Il n’en pouvait pas être ainsi,s’il faut se remémorer la tragédie indescriptible vécue en février dernier .

Des vendeuses ont perdu des vies à la suite d’une chute d’un poteau électrique. Des hommes aussi dans la débrouille se sont retrouvés électrocutés.
Un.deuxiême deuil national était organisé à cet effet. Des autorités nationales à plusieurs niveaux étaient descendues sur les lieux. Le premier a eu lieu après la pluie diluvienne du 12 au 13 décembre 2022 qui avait même coupé la ,RN1 à la hauteur de l’ endroit.dit En Vrac. Les logements sociaux de ces sinistrés devraient être livrés depuis le début de ce mois de novembre.Les travaux sont exécutés par des Turcs vers N’Djili Brasserie où.même des non ayants droits ont été dénoncés par un média audiovisuel de la place.

Ces sinistres ne pouvaient pas intervenir si les précautions prises de construire un marché moderne à Matadi -Kibala en 2020 étaient respectées. Il s’ était dégagé que la détérioration de la RN1 était plus due à l’occupation anarchique pour de multiples activités commerciales le long de cette artère à partir de Matadi-Mayo jusqu’ au niveau du Camp PM,vers Mitendi. Le Ministère des Infrastructures et Travaux a du y bétonner en septembre une distance de 250 mètre sans bien penser aux accotements ayant provoqué des trous rendant la circulation compliquée à cet endroit.

Plus ardue encore le retour du marché considéré pirate et les maisons de commerce qui étaient fermés après la tragédie de février 2022. Surtout que cette partie est prise d’assaut par des camions remorques dans les deux sens à toutes les heures. Les motocyclistes y font la loi en se frayant des chemins entre les passants ,les denrées alimentaires en provenance du Kongo Central et moults véhicules de gros tonnages.

Pas de parking prévus pour les transporteurs de divers vivres livrés sur la chaussée à côté parfois des preneurs qui les négocient et les écoulent en cohabitation avec des immondices s’amoncellant d’ une manière inquiétante.

Un danger permanent à l’endroit de tout le monde, menace électrocution ou un véhicule peut dérouter en terminant mal sa course sur les occupants de ce lieu d’infortune de commerce et des passants…