Par Dieudonné Muaka Dimbi

Mme Jeanne Blandine Kawanda, Directrice Générale de la Congolaise des Voies Maritimes (CVM), compte éponger la dette fiscale que son entreprise doit à la Direction Générale des Recettes du Kongo Central (DGRKC). Elle l’a en effet exprimé tout dernièrement au terme de l’audience qui lui a été accordée à Matadi par le Chef de l’Exécutif provincial.

Le Nº 1 de la CVM tient mordicus de voir la province du Kongo Central disposer des moyens conséquents pour la réalisation des projets contenus dans le programme quinquennal approuvé par l’organe délibérant. L’apport de différentes contribuables reste d’extrême importance. Comme la CVM qui en est un ,du fait de disposer d’un siège d’exploitation dans la province du Kongo Central , plus précisément dans la ville portuaire de Boma, première capitale de l’Etat Indépendant du Congo.

Pour moult observateurs, l’exemple de Jeanne Blandine Kawanda mérite cependant d’être suivi par d’autres responsables d’entreprises ayant pignon sur rue à travers cette province chère au Prophète Simon Kimbangu et à Joseph Kasa-Vubu, le tout premier Président élu de la République Démocratique du Congo.

Question de manifester réellement leur amour et surtout leur esprit des vrais patriotes vis-à-vis de leur pays, en proie à une guerre injuste lui imposée par la rébellion du M23 soutenue par l’armée rwandaise et ce, dans le but de freiner son élan de développement ayant déjà pris une bonne vitesse

En dépit de toutes ces manœuvres , Jeanne Blandine Kawanda a promis de ne jamais déroger à la règle. Notamment en répondant positivement aux exigences légales inhérentes à la bonne gouvernance. C’est-à-dire en payant la dette fiscale que la CVM doit à la DGRKC. Car, a-t-elle indiqué à la presse, l’impôt aide la province dans la réalisation de ses innombrables projets de développement

Les difficultés de fonctionnement que connaît la CVM, présentement en pleine relance de ses activités après avoir traversé une longue période de vache maigre, ont été également passées au peigne fin au cours de cette audience.

Il va sans dire que les pourparlers quant à ce vont se poursuivre entre les responsables de la CVM/Agence de Matadi et le gouvernement provincial afin d’étudier ensemble les voies et moyens susceptibles de remédier en premier à celles jugées prioritaires.

Tout compte fait, le souhait le plus ardent de toute la population du Kongo Central est celui de voir la Directrice Générale de la CVM, Jeanne Blandine Kawanda, passer de la parole à l’acte.