Selon l’Association des anciens Gouverneurs et vice-Gouverneurs élus : la Constitution du 18 février 2006 «contient beaucoup de dispositions fictives et incohérentes»
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Par LM
Dans un message de soutien à la réforme constitutionnelle lu mercredi 20 novembre 2024, l’Association des anciens Gouverneurs et vice-Gouverneurs des provinces élus rappelle que la Loi fondamentale de la République démocratique du Congo, qui est la Constitution, contient beaucoup de dispositions fictives et incohérentes, source d’instabilité des institutions provinciales et obstacle du développement à la base. Ils adhèrent sans condition au projet de révision ou de changement de la Constitution au Congo-Kinshasa, annoncé par le président de la République Félix Tshisekedi, dans l’objectif d’élaguer, notamment, des dispositions fictives.
« Nous, anciens Gouverneurs et vice-Gouverneurs des provinces élus, forts de notre riche expérience dans la mise en oeuvre effective de la Constitution dite du 18 février 2006, rappelons que ladite Constitution contient beaucoup de dispositions fictives et incohérentes, source d’instabilité des institutions provinciales et obstacle au développement à la base. Par conséquent, affirmons et déclarons solennellement notre adhésion sans condition au projet salvateur de changement ou de révision de cette Constitution tel qu’annoncé par le président de la République «, ont-ils déclaré.
La question sur la révision ou changement de la Constitution divise la classe politique. De leur côté, les forces politiques de l’opposition ont fermement rejeté ce projet porté par Félix Tshisekedi. Selon elles, cette initiative du chef de l’État représente une menace grave pour la souveraineté nationale et la démocratie, et consacre la balkanisation du pays.