Par MKM

Les représentants du Front commun pour le Congo (FCC) associés à d’autres animateurs de l’Ensemble, Lamuka, sans oublier d’autres personnages réapparus, ont porté leurs signatures sur une déclaration commune contre la révision ou changement de la Constitution en vigueur en RDC. Cette première prise de parole de la structure constituée à la-va-vite est intervenue hier mercredi 20 novembre dans les installations proches de l’Église catholique de la RDC.

Là, n’est pas vraiment un problème. Ces acteurs politiques, anciens gouvernants pour la plupart, reviennent à la charge comme ayant laissé bonne impression dans le passé. Leur unité posera un sérieux handicap. Tant il est connu qu’ils n’ont jamais partagé la même vision par rapport au fonctionnement de l’Etat. On les a vus en ordre dispersé lors de dernières élections ayant porté le candidat unique de l’Union sacrée de la Nation à la Magistrature suprême avec une victoire écrasante. Dans les démarches qui étaient amorcées pour choisir un challenger de leur obédience, l’opinion a assisté à plusieurs scènes de méfiance et de reniement. Le FCC faisait déjà cavalier seul sans avoir pris part aux scrutins. En plus, si cette plateforme kabiliste avait déjà levé l’option de ne pas participer aux institutions politiques, il n’en est rien de l’Ensemble dont l’attitude varie au gré des vagues.
Lamuka, qui est aussi signataire, continue à réclamer une victoire hypothétique de 2018.

La structure déjà avec plusieurs fissures risque d’être un feu de paille.

Delly Sesanga, qui a fait un peu avant la lutte contre la révision ou changement de la Constitution son cheval de bataille, n’a pas été aperçu hier lors de la sortie de l’organisation. L’homme de l’Envol, qui a sollicité auprès du gouverneur de province, Daniel Bumba, une autre manifestation à partir du Rond point Ngaba en date du mercredi 27 novembre, n’a pas été aperçu. La première tentative au carrefour mouvementé de Victoire à Matonge lui a juste servi de Buzz. Ravit-on la vedette à cet ancien député national ? Son mouvement  » Sursaut national » créé avec divers personnages n’a pas été bien situé hier. Par contre, la déclaration du FCC, Lamuka, Ensemble préconise des manifestations anti révision ou changement constitutionnel à travers l’Ensemble du pays et dans la diaspora.

Le groupe d’hier, avec des membres aux moyens financiers bien fournis, tient à faire le tout pour le tout.

Au Garant de la souveraineté nationale et de l’intégrité territoriale de trouver des voies et moyens pour une solution salutaire dès à présent. En dépit de l’échec prévisible du groupe pour une longue période de fonctionnement.