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Inondations à Kinshasa : le suivi de la construction des digues réclamée

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Inondations à Kinshasa : le suivi de la construction des digues réclamée

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Par Marcel Tshishiku

La saison de pluies qui a commencé depuis quelque deux mois s’annonce tellement désastreuse pour les habitants de certains quartiers de la ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, au regard des inondations qui endeuillent et causent des dégâts matériels innombrables dans des familles. Face à cette situation malencontreuse, des voies s’élèvent pour proposer des solutions afin de limiter les dégâts dans une ville où la population vit dans une précarité inouïe.

Après la pluie qui s’est abattue samedi dernier sur la ville, les habitants du quartier Ndanu, dans la commune de Limete, ont appelé l’autorité urbaine à suivre de plus près les travaux de construction des digues, en vue de prévenir les inondations dans ce quartier.

« Nous sollicitons auprès des autorités le suivi des travaux de construction d’une nouvelle digue répondant aux normes en la matière au quartier Ndanu dans la commune de Limete pour prévenir les inondations. Car, c’est un quartier érigé le long de la rivière N’djili », a déclaré Jean-Paul Kawa, un notable cité par l’Agence Congolaise de Presse (ACP).

L’homme a expliqué que, chaque fois qu’il pleut, les habitants de cette partie de la ville vivent un cauchemar. Maisons inondées, des parcelles remplies d’eaux, des caniveaux bouchés, des routes impraticables, offrent un spectacle lugubre aux curieux et compatissants incapables à leurs compatriotes en détresse.

Ce désastre a un impact fâcheux sur le vécu quotidien. Compte tenu de l’impraticabilité des routes, le prix d’une course en moto augmente. Pour atteindre la grand-route, les habitants de Ndanu font recours à des pirogues, comme dans un village reculé. Certains ménages, dont les habitations sont inondées, préfèrent, pour ne pas passer la nuit à la belle étoile et ne pas s’exposer ainsi aux criminels, dormir dans des salles de fêtes moyennant de l’argent, alors que leurs revenus sont déjà trop modiques.