Kongo Central : la station de captage d’eau de la Regideso/Kwilu-Ngongo rongée par une gigantesque tête d’érosion !
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Par Dieudonné Muaka Dimbi
Kwilu-Ngongo, agglomération abritant les installations de l’usine de la grande compagnie de fabrique du sucre en République Démocratique du Congo, est en voie de connaître, si l’on y prend garde, une grave pénurie d’eau potable aux conséquences incalculables. Cela est d’autant plus vrai qu’il suffirait tout simplement de voir l’état auquel se trouve actuellement la seule station de captage d’eau de la Regideso que compte cette cité située dans le territoire de Mbanza-Ngungu, à l’Est de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, pour se rendre à l’évidence.
En effet, cette station de captage est aujourd’hui menacée d’écroulement puisque rongée par une tête d’érosion qui, pour l’heure, se trouve à un mettre seulement de sa salle des machines. Cela, depuis la pluie diluvienne qui s’était abattue dans cette contrée du territoire de Mbanza-Ngungu dans la nuit du lundi 4 au mardi 5 novembre 2024. À noter que cette station de captage d’eau de la Regideso, selon nos sources concordantes, alimente plus de 50.000 habitants en eau potable.
Suite au danger qui la guette, ces derniers se voient déjà être privés de l’eau potable au cas où les décideurs tarderaient de prendre toutes les dispositions nécessaires qui s’imposent pour les épargner de cet éventuel calvaire. Ne sachant plus à quel saint se vouer encore, toute la population de Kwilu-Ngongo, par l’entremise de sa structure dénommée l’Association des Usagers des Réseaux d’Eau Potable (ASUREP) qu’elle avait longtemps mis en place et laquelle s’occupe de tous leurs problèmes liées à cette denrée indispensable à l’homme, lancent un vibrant appel en direction de Grâce Nkuanga Masuangi Bilolo, Gouverneur de la province du Kongo Central, afin qu’il se penche urgemment à ce fléau.
Notamment en y dépêchant ses services compétents en la matière devant, dans un premier temps, voir comment arriver à délocaliser cette station vers un autre endroit.
Car, il suffit seulement d’une autre pluie du genre, le pire y arriverait d’un cran. Ce qui n’est pas le souhait des uns et des autres.
Penser à freiner d’abord l’évolution de cette érosion paraît vraiment utopique à l’instant, pour ne pas perdre inutilement de l’argent. La seule solution idoine jugée favorable, pensent plutôt de nombreux observateurs avertis, serait de chercher d’abord à délocaliser cette station et le reste viendra après.
Question de ne pas priver la population de cette cité de cette denrée de boissons pendant plusieurs mois. C’est aussi le souci ardent de tout le monde ayant déjà connu les difficultés liées au manque d’eau.