Par YHR

L’architecte autrichienne Carmen Maria Egger a présenté samedi le projet périurbain intitulé  » Cité de la foudre « . c’était dans la commune de la Gombe, à l’occasion de l’ exposition  » Kinshasa design week « .  » La Cité de la foudre est une approche périurbaine située sur les terres agricoles riveraines entre la périphérie de la capitale Kinshasa et le fleuve Congo.

Il se compose de six structures verticales, toutes liées à différents phénomènes météorologiques, caractère animiste et programme. Des espaces collectifs d’expression de performances rituelles et agricoles invitent à sortir dans les champs la nuit et par tous les temps « , a expliqué l’exposante.  » Le concept Counter city présente un système d’occupation poreux pour les rassemblements publics à l’échelle de l’acupuncture. L’entrée dans les marais ne doit plus être associée uniquement à des activités agricoles essentielles, mais aussi à des moments culturels et festifs, dépassant les perceptions incertaines des forces atmosphériques « , a-t-elle insisté.

Offrir aux Kinois un espace de rencontre ou de dialogue

L’objectif de ce projet est d’offrir aux Kinois un espace de rencontre ou de dialogue pour mieux discuter et exposer leurs problèmes en vue de trouver les solutions et avoir aussi l’espace de détente et de festivités. Au cours de cet événement, les artistes designer vont exposer leurs œuvres à la résidence suisse et Kindeswe masolo talk (rencontre et partage d’expériences avec les différents artistes) à l’Académie des Beaux-Arts (ABA).

 » Kindeswe masolo talk  » a une thématique qui veut dire Kin kiesse, ville créative du monde ; notre idée est plus de donner la parole aux artistes designer.
Nous voulons faire entendre la voix des artistes designer au monde par leurs différentes œuvres « , a indiqué, pour sa part, Jean Jacques Tankwey Tankila directeur artistique de l’événement Kindeswe salon international de Design à Kinshasa.

Projet de thèse

Carmen Maria Egger, née en 1994, est diplômée en architecture et basée en Australie. Son projet de thèse, intitulé  » La ville de Foudre « , porte sur une approche de l’habitat périurbain à Kinshasa. Elle est actuellement doctorante à l’Université d’Innsbruck, en Autriche. Ses intérêts se concentrent principalement sur les concepts urbains et écologiques alternatifs pour les établissements humains dans les zones extrêmes, après ou avant une crise météorologique. L’architecte est également une entrepreneure, enseignante des cours de dessin et expérimentant le dessin à la main et l’artisanat, basés sur la combinaison de matériaux naturels, trouvés et recyclés. Dans son projet, il y a six tours. Chacune s’inspire dans sa conception d’animaux également présents dans les mythes, rituels et masques congolais (l’araignée, l’escargot, le serpent, la colombe, la libellule et la chauve-souris).
L’architecte n’en est pas à son premier séjour en république Démocratique du Congo. En 2019, elle a œuvré dans la région du Sankuru comme volontaire pour l’ONG  » Avenir pour Tshumbe « .