Tanganyika : SOS pour chasser les éléphants qui ravagent les cultures à Manono
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Par LM
La nouvelle société civile du territoire de Manono, dans la province du Tanganyika, lance un SOS aux autorités sur la menace que représentent les éléphants dans la cité d’Ankoro depuis plusieurs mois.
Face à la presse lundi 4 novembre 2024, le coordonnateur de cette structure indique que les éléphants ravagent des plantations et empêchent la population de cultiver leurs champs. Valérie Kumwimba appelle les autorités à organiser le refoulement de ces pachydermes.
«Les éléphants détruisent tout ce qu’il y a comme plantations, palmiers et maniocs. Cela va faire bientôt cinq mois que ces éléphants sont ici. Comme il y a beaucoup de petits affluents et de ruissellements, ils mangent et se reposent calmement. Les gens ne savent même pas accéder à leurs jachères. Il y en a qui commencent à traverser le fleuve pour aller chercher ou pratiquer l’agriculture. La conséquence aussi immédiate, c’est que plus de 4 000 plantations des palmiers sont parties. J’invite l’autorité provinciale et tous les organes spécialisés dans le refoulement des éléphants au niveau national, afin qu’ils viennent en aide à cette population qui a beaucoup souffert», a indiqué Valérie Kumwimba, coordonnateur de la nouvelle société civile à Manono.
Contacté, le ministre provincial de l’Environnement du Tanganyika annonce que le gouvernement provincial est informé de cette situation. Barnabé Kantala ajoute que le territoire de Kabalo fait également face à la menace des éléphants. Il précise qu’une commission se rendra sur le lieu pour évaluer la situation et le gouvernement provincial prendra des mesures à ce sujet.