Par Tantia Sakata

Dans son discours à l’occasion de la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, célébrée le 2 novembre de chaque année, le Secrétaire général des Nations-Unies, António Guterres, a réaffirmé son engagement en faveur de la liberté de la presse et de la sécurité des journalistes dans le monde entier. « La liberté de la presse est une condition indispensable des droits humains, de la démocratie et de l’état de droit », a-t-il déclaré.

Cependant, il a déploré le fait que des journalistes à travers le monde sont empêchés de faire leur travail. Ils sont souvent la cible de menaces ou de violences, risquant même la mort dans leur mission de faire éclater la vérité et de mettre les puissants devant leurs responsabilités.

Ces dernières années, M. Guterres a souligné que le nombre de morts a atteint un niveau alarmant dans les zones de conflit, en particulier à Gaza, où le nombre de journalistes et professionnels des médias tués dépasse celui de tout autre conflit depuis des décennies. « Dans le monde, on estime que 9 meurtres de journalistes sur 10 restent impunis. L’impunité engendre de nouvelles violences. Cela doit changer », a-t-il indiqué.

Se référant au Pacte pour l’avenir adopté le mois dernier, le Secrétaire général de l’ONU a appelé au respect et à la protection des journalistes, des professionnels des médias et des membres du personnel associé qui travaillent dans des situations de conflit armé. « Je demande aux gouvernements de concrétiser ces engagements en prenant sans délai des mesures pour protéger les journalistes, enquêter sur les crimes qui les visent et poursuivre les auteurs partout dans le monde », a exhorté le haut-fonctionnaire onusien.

L’homme a également profité de l’occasion pour recommander à tous de mettre fin au cycle de la violence, de défendre la liberté d’expression et de veiller à ce que les journalistes puissent mener à bien leur mission essentielle en toute sécurité et sans crainte partout dans le monde.