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Selon la dernière analyse du Cadre de classification intégrée sur la sécurité alimentaire publiée par la FAO : une assistance efficace sollicitée pour juguler la faim aigue en RDC

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Selon la dernière analyse du Cadre de classification intégrée sur la sécurité alimentaire publiée par la FAO : une assistance efficace sollicitée pour juguler la faim aigue en RDC

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Par Marcel Tshishiku

La dernière analyse du Cadre de classification intégrée sur la sécurité alimentaire (IPC) publiée lundi 28 octobre, par l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) indique qu’environ un quart de la population de la République Démocratique du Congo (RDC) continue d’être confrontée à une faim aiguë.

À en croire cette analyse, près de 25,6 millions de personnes en RDC, soit 22 % de la population enquêtée, connaîtront une insécurité alimentaire aiguë élevée entre juillet et décembre 2024.

Ce chiffre inclut environ 3,1 millions de personnes confrontées à des niveaux critiques d’insécurité alimentaire. Les projections pour le début de l’année 2025 laissent entrevoir des perspectives similaires, à moins qu’une aide efficace ne soit apportée.

Impact de la guerre sur l’agriculture et l’élevage

En attendant, la violence armée et la compétition pour les ressources continuent de causer des  » dommages massifs  » aux moyens de subsistance et aux infrastructures rurales, perturbant la production agricole essentielle.

 » La situation de la sécurité alimentaire reste critique pour des millions de personnes en RDC « , a déclaré dans un communiqué, Rein Paulsen, directeur du Bureau des urgences et de la résilience de la FAO. D’autant que compte tenu de l’ampleur de cette crise, même un léger choc, tel que la hausse des prix des denrées alimentaires ou une mauvaise récolte, pourrait pousser encore plus de personnes au bord du gouffre.

À la lumière des dernières données de la FAO sur les situations d’urgence, l’impact du conflit sur les moyens d’existence agricoles dans l’Est du pays est préoccupant. Par rapport à l’année dernière, 25 % des éleveurs ont signalé des pertes d’animaux et 35 % des ménages affectés ont cultivé moins de terres.

 » Pour inverser ces sombres tendances, il est essentiel de mettre fin aux hostilités, de rétablir la production alimentaire locale et d’aider les familles rurales à renforcer leur résilience et à améliorer leur productivité « , a ajouté M. Paulsen.