Par YHR

Le Gouvernement redit son engagement à lutter contre le travail des enfants dans l’exploitation artisanale du cobalt et du cuivre. Le ministre des Mines, Kizito Pakabomba Kapinga Mulume, l’a fait savoir dans un communiqué, parvenu le mercredi 16 octobre à Radio Okapi. L’homme a assuré que 95% de la production de cobalt en République Démocratique du Congo se fait conformément aux règles éthiques et sociétaires imposées par le Gouvernement et les entreprises cotées en bourse.

Une exploitation respectueuse des droits humains et de la protection de l’environnement

Le ministre des Mines travaille d’ailleurs pour la mise en place de plusieurs initiatives pour garantir une exploitation respectueuse des droits humains et de la protection de l’environnement. Il y a par exemple la création de la Commission Interministérielle sur le Travail des Enfants (CISTEMA), la formalisation de l’Exploitation Minière Artisanale (ZEA) et le renforcement des contrôles et suivi dans les minières.

Kizito Pakabomba a expliqué avoir retiré, depuis quelques mois, environ 13 587 enfants des sites miniers, sur environ 16 845 recensés.
Il a précisé que ces enfants sortis des mines ont aussi bénéficié d’une prise en charge scolaire, sanitaire, psychologique et de l’enregistrement à l’état- civil.

Une prise en charge scolaire, sanitaire, psychologique et l’enregistrement à l’état-civil

Il a insisté sur le fait que leurs parents se trouvent dans un processus de reconversion économique via des coopératives agricoles. Dans ce communiqué, le ministre des Mines a appelé les acteurs de la chaine d’approvisionnement mondiale à reconnaitre et soutenir les efforts du Gouvernement congolais.

 » Le Gouvernement de la RDC reste ouvert à toute forme de collaboration visant à améliorer les conditions de travail dans le secteur minier et à éradiquer définitivement le travail des enfants « , a poursuivi Kizito Pakabomba. Il a rappelé que les actions du Gouvernement congolais s’inscrivent dans le cadre des Objectifs de Développement Durable (ODD) de l’ONU.