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DGM : la veuve Chérubin Okende réclame le passeport de son défunt mari

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DGM : la veuve Chérubin Okende réclame le passeport de son défunt mari

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Par Asiyeshindwa

La veuve de l’ancien député national et ministre des Transports et Voies de Communication, Chérubin Okende, assassiné le 13 juillet 2023, a, à travers une correspondance signée par son avocat-conseil, Laurent Onyemba, formulé une requête tendant à obtenir la remise du passeport de son défunt époux du Directeur Général de la DGM (Direction Générale de Migration).

Dans la précédente correspondance adressée en date du 8 avril 2024, Michèle Samba Malata, avait demandé, pour le même objectif, à la DGM de restituer son passeport confisqué depuis le 16 février à l’aéroport international de Ndjili, par les agents de la Migration sur ordre du Parquet de Grande Instance de Kinshasa/Gombe, et ce, dans le cadre de l’instruction justicière concernant l’assassinat de son mari, porte-parole d’Ensemble, parti de l’opposant Moïse Katumbi.

« Étant donné que cette mesure d’interdiction avait été levée par réquisition d’information du 5 avril 2024 reçue à la même date par vos services (…), il est incompréhensible que le passeport soit toujours gardé par vos services », indique cette correspondance.

Cette démarche, selon Me Laurent Onyemba, vise à obtenir du Directeur Général de Migration l’autorisation de la remise de ce document de voyage, afin de permettre à la veuve Okende de se rendre à l’étranger, pour des raisons de santé. Le corps de l’ancien député national avait été retrouvé sans vie et criblé de balles dans sa jeep 4×4 sur le siège du chauffeur, le 13 juillet 2023, le long de l’avenue du Poids-Lourds, à Linete, une commune de la ville de Kinshasa. Après des enquêtes et un procès organisé, le jeudi 29 février 2024, le procureur général près la Cour de cassation, Firmin Mvonde, a annoncé qu’après « le recours aux experts en balistique, en télécommunications, après autopsie et analyses toxicologiques, Chérubin Okende s’est suicidé ».

Pour appuyer son propos, le Procureur a fait état d’un mystérieux carnet, jamais évoqué jusqu’alors, qui aurait appartenu à Chérubin Okende et dans lequel celui-ci aurait écrit : « Au bout du rouleau ». Ces conclusions du Procureur général avaient scandalisé les proches de Chérubin Okende et sa famille politique.

En effet, la famille biologique de Chérubin Okende a déposé une plainte à Bruxelles, début novembre, contre Christian Ndaywel, chef d’Etat-Major adjoint chargé des Renseignements militaires congolais, dont le nom a été cité dans la disparition brutale de l’opposant.