Par Marcel Tshishiku

Les participants au Colloque international sur le Monkey Mpox (MPox) organisé vendredi le 4 octobre 2024 dans la ville de Kinshasa par l’Ecole franco-congolaise des hautes études en santé publique (EFCHESP) ont proposé des pistes à suivre pour lutter efficacement contre cette épidémie dont la République Démocratique du Congo est présentée comme épicentre. Ces experts en santé ont insisté sur la nécessité de renforcer la surveillance gouvernementale en intégrant la surveillance de santé animale ; renforcer les capacités des ressources humaines pour la surveillance animale ; rendre fonctionnelle l’approche One health ; renforcer la rechercher scientifique au niveau de la communauté et des établissements des soins ; améliorer le système d’alerte ; vulgariser les documents qui sont au niveau du ministère ; appuyer la décentralisation des laboratoires ; renforcer la recherche surtout en ce qui concerne l’aspect socio-anthropologique ; créer la collaboration de l’approche One health ; partager les informations entre surveillances humaine, animale et environnementale ; appuyer la surveillance électronique ; organiser périodiquement le Colloque international sur le Mpox etc.

Axé sur le thème principal « Mieux connaître pour mieux agir face au Mpox : les scientifiques de la RDC et du monde se mobilisent », le Colloque international sur le Mpox a réuni plusieurs chercheurs nationaux et internationaux. Il est inscrit dans le cadre du partenariat entre l’Université Paris Saday et l’Université Protestante au Congo (UPC).
Dans son exposé, la Professeure Bobette Matulonga, coordinatrice de l’EFCHESP, a encouragé les participants à faire preuve d’assiduité et abnégation pour abattre un travail de qualité.

« En tant qu’école de santé publique, nous nous sommes sentis obligés de réunir les scientifiques du pays et du monde afin de réfléchir autour de cette urgence. La situation nous appelle à agir ensemble avec rigueur et détermination. Nos efforts collectifs doivent viser à renforcer les systèmes de santé publique, à sensibiliser nos communautés et à améliorer l’accès aux soins de santé, notamment dans les zones les plus reculées de notre pays. Il est essentiel que  nous garantissons une réponse rapide et coordonnée pour réduire l’impact du Monkey pox sur nos populations ».

Et de conclure : « Ensemble, nous avons le pouvoir de transformer les défis actuels en opportunités pour renforcer notre système de santé et protéger nos concitoyens. Je vous encourage tous à participer activement aux débats, à partager vos expertises et à être des auteurs clés dans la construction de réponses durables face au Monkeypox ».