Assainissement à Kinshasa : jusque-là les mêmes méthodes de travail
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Par MKM
Des caniveaux sont débouchés avec des moyens de bord à travers la ville de Kinshasa. Les immondices et autres détritus entassés, dans l’attente d’une probable évacuation, visible des agents en chasuble de diverses couleurs vives, autant aussi des pelles, râteaux, brouettes, balais. Faute des dépotoirs, plusieurs canalisations reçoivent des ordures déposées nuitamment. Multiplication des marchés pirates …
Des moyens rudimentaires à plusieurs endroits. Si le boulevard du 30 juin à Gombe bénéficie d’un déploiement de divers engins adaptés. Il n’en est rien dans d’autres communes. Les divers travaux d’assainissement peuvent bien intervenir à certaines heures de faible circulation, au lieu d’ assister à certaines scènes de demande d’assistance par des agents commis à la tâche. L’évacuation rapide de déchets et autres ordures grandement aussi recommandée. Les pelles mécaniques présentes tenues à déverser les ordures directement dans les bennes devant faire le reste. La gestion rationnelle de l’utilisation des matériels doit être bien fignolée pour éviter un contretemps préjudiciable. La tâche devient ardue quand la pluie trouve les ordures entassées
Pénible aussi la circulation routière. Diverses routes réhabilitées il y a moins de trois ans se trouvent dans un état piteux. S’il y a corriger c’est le moment et d’achever les travaux de certains axes et de les adapter aux réalités environnementales. C’est le cas de la route principale de Kimbanseke, après Ndjili vers l’hôpital kimbanguiste. Sans arrêts à proprement parlement, les travaux des accotements ont leur raison d’être. Des embouteillages sont légion à plusieurs endroits. Commune populeuse Kimbanseke compte une morgue sans bonne disposition d’accueil, ni parking conséquent.
Sans oublier que cette route conduit vers plusieurs activités agro-pastorales sans des unités importantes d’équipements de la SNEL et de la Regideso.
Le curage des rivières tourne au ralenti. À plusieurs endroits, des engins adaptés manquent aussi. Au niveau de la première rue Limete quartier industriel, une pelle d’un certain âge est visible. Plus proche à Mososo, les travaux se coincent, à voir le dégagement dans le prolongement vers Yolo Médical. L’avenue Bongolo avant d’atteindre l’Université kimbanguiste constitue de nouveau un chaudron de la mort. La construction des caniveaux n’a pas été bien nivelée pour permettre la circulation du fluide vers la rivière. Un véritable problème à Kinshasa .Les riverains du Mont Amba entendent vivre l’assainissement.
Ils ont lancé plusieurs appels et une délégation de l’Hôtel de ville est passé pour évaluation aux endroits de passage entre le camp Mobutu et les quartiers concernés de Matete (Anunga, Kunda, Ngilima, Kwenge). Des engins adaptés à la besogne font défaut.
L’opération ‘ Kin ezo bonga « devrait en principe commencer au même rythme partout. Des matériels pour le travail, des matériaux adaptés, des dépotoirs publics et sensibilisation de la population.
De cette manière, on sentirait une démarcation entre « Kin bopeto» et la trouvaille de l’actuel Gouverneur Daniel Bumba.