Naufrage de Goma : l’ERTKA plaide pour l’éradication, une fois pour toute, des causes d’accidents
Partager
Par Thony Kambila
Le naufrage du Bateau Merdi, survenu jeudi 03 octobre dernier dans la cité de Minova, province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo, continue à défrayer la chronique. La dernière en date, c’est celle des filles et fils du territoire de Kalehe(Sud-Kivu), regroupés au sein d’une structure dénommée : « Entente des ressortissants du territoire de Kalehe », (ERTKA) qui, profondément touchés par ce énième naufrage qui endeuille plusieurs familles, plaide auprès du Gouvernement de la République pour que les causes de ces naufrages, soient une fois pour toute, éradiquées avec la réhabilitation de la route Bukavu-Goma, car celle-ci reste la voie sûre et sécurisée pour la circulation paisible des personnes et leurs biens.
Dans une déclaration rendue publique le weekend dernier, le président de l’ERTKA, M. Muchiga Zihindula Norbert a, au nom de toute la communauté, présenté ses condoléances à toutes les familles éprouvées pour ce énième naufrage qui a encore causé la perte en vies humaines.
« Nous ne cessons de plaider auprès de notre Gouvernement pour que les causes de ces naufrages soient une fois pour toute éradiquées avec la réhabilitation de la route Bukavu-Goma. Celle-ci reste la voie sûre et sécurisée pour la circulation paisible des personnes et de leurs biens », a-t-il dit, en recommandant l’organisation de l’enterrement digne des victimes de ce naufrage.
Norbert Muchiga a, au nom de l’ERTKA, demandé au Gouvernement à réaliser la promesse du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, faite en avril 2019, celle de doter le territoire de Kalehe des 4 bateaux pouvant desservir la population riveraine en destination de Goma et Bukavu.
Pour rappel, un bateau dénommé Merdi quittant la cité de Minova pour se rendre à Goma a chaviré, jeudi 03 octobre 2024, tuant des dizaines de personnes. Selon les témoins, le tonnage exagéré et le mauvais chargement sont des raisons qui ont occasionné ce naufrage.
Les autorités congolaises ont souvent mis en garde contre la surcharge et promis de punir ceux qui enfreignent les mesures de sécurité du transport maritime. Mais dans les zones reculées d’où viennent la plupart des passagers, beaucoup n’ont pas les moyens de se payer les transports publics en raison des rares routes disponibles.