Par LM

Plusieurs écoles primaires et secondaires publiques de la ville de Kikwit, province du Kwilu, continuent d’observer le mouvement de grève déclenché par les enseignants. Trois semaines se sont écoulées depuis que cette grève est observée.

Lors d’une émission spéciale concernant cette grève, diffusée hier mercredi 2 octobre 2024 sur les antennes de la Radio Tomisa du Diocèse de Kikwit, l’Intersyndicale de l’Epst/Kwilu 2, par la voix de son président Benoît Kasiama, a durci le ton. «La grève ira jusqu’à la satisfaction des revendications.
Cette grève est constitutionnelle et légale. Nous faisons pression à l’État pour qu’il trouve de bonnes solutions à nos revendications. Que le gouvernement fasse quelque chose pour satisfaire l’enseignant. Que les enseignants tiennent bon, qu’ils n’aient pas peur «, a déclaré Benoît Kasiama

Ce dernier regrette le fait que le gouvernement central, selon lui, ne prenne pas au sérieux les desiderata des professionnels de la craie. «Nous sommes l’unique pays en Afrique où les enseignants sont très mal payés. Au bas du tableau. Même au Congo Brazzaville en face, les enseignants sont considérés», a-t-il enchaîné. Face à cette situation, des parents ont des avis partagés. Les uns soutiennent les enseignants pour cette grève, les autres souhaitent à tout prix la reprise des cours.