Selon l’Institut National de Santé Publique de la RDC : la vaccination et la communication sont des stratégies-clés pour contrôler l’épidémie de Mpox
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Par N.T.
» La vaccination a été l’une des stratégies-clé qui a permis au monde de contrôler la grande épidémie de Mpox de 2022 « , a déclaré jeudi à Kinshasa le Dr Adélard Lofungola, incident manager adjoint du Centre des Opérations d’Urgence de Santé Publique (COUSP), une structure de l’Institut National de Santé Publique (INSP) qui coordonne actuellement la riposte à l’épidémie de Mpox en RDC. Il l’a dit au cours d’un briefing des professionnels des médias sur la riposte à la Mpox organisé par l’INSP. La RDC, a-t-il dit, va lancer au début d’octobre 2024, la campagne de vaccination contre le Mpox en ciblant d’abord les provinces les plus touchées et les personnes les plus exposées et les plus vulnérables.
Une autre stratégie-clé pour arrêter la propagation de l’épidémie de Mpox, a-t-il dit, c’est la communication des risques et l’engagement communautaire (CREC). Une bonne communication amène les communautés à adopter des comportements qui permettent de stopper la propagation de l’épidémie.
Le coordonnateur du Centre des Opérations d’urgence de santé publique (COUSP), le Dr Christian Ngandu a, à cette occasion, expliqué comment ce centre coordonne la réponse à la Mpox en RDC qui est le principal foyer de l’épidémie qui sévit en Afrique depuis le début de 2024. Cette épidémie a été déclarée le 14 août 2024 » Urgence de santé publique de portée internationale » par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), compte tenu de sa propagation rapide.
Le COUSP, a dit le Pr Christian Ngandu, a activé en RDC le mode de riposte à l’épidémie de Mpox au niveau maximal. C’est dans ce cadre qu’une équipe appelée » Système de gestion de l’incident » (SGI) a été mise en place, qu’un plan de préparation et de riposte contre le Mpox a été élaboré et même actualisé, a-t-il fait savoir. » Pour le moment, nous sommes en train d’évaluer la Communication des risques et engagement communautaire (CREC) « , a encore dit le Dr Ngandu. Lors de la pandémie de Covid-19, on a compris que le monde n’était pas bien préparé à faire face aux grandes épidémies.
C’est alors qu’est venue l’idée de mettre en place des structures organiques durables pour gérer la préparation et la réponse aux épidémies. La RDC s’est conformée à cette recommandation en créant l’Institut national de santé publique (INSP) qui a en son sein le Centre des Opérations d’urgence de santé publique (COUSP) pour gérer toutes les urgences, c.à.d. les épidémies et les catastrophes, a expliqué le coordonnateur du COUSP. Il a tenu à préciser que le COUSP ne gère pas seul les épidémies et les catastrophes. Il le fait toujours en collaboration avec les structures qui ont l’expertise d’une maladie ou d’une catastrophe.