Face aux enjeux de l’heure : Sama, Kamerhe et Suminwa tenus à des priorités claires
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Par Martin Mukania
La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a rencontré, hier mercredi 18 septembre, le Président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge. Ce, dans le cadre des concertations régulières avec le deux Chambres du Parlement.
Ayant déjà eu un tête-à-tête avec le Speaker de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, elle a posé le même geste à l’endroit de son prédécesseur, Christophe Mboso.
La Cheffe du Gouvernement a eu l’occasion d’évoluer à côté de ces deux Speakers. Une bonne occasion de bien mettre en action des projets prometteurs pour l’avenir du pays.
Mais à travers les différents discours suivis le lundi dernier, du déjà entendu. À part le déplacement du siège du Parlement, d’aucune importance pour l’heure face aux orientations du régime en faveur de l’amélioration des conditions de vie de la population et du développement économique de la République. Difficile de réduire la pauvreté en occasionnant l’augmentation des dépenses publiques.
Les deux speakers parlent comme s’ils n’étaient pas aux Affaires. Dans un passé récent, ils ont eu à réclamer la condamnation de l’agression du pays, D’autres priorités exhumées ont été ressassées à souhait. En revenant sur les mêmes préoccupations, le citoyen lambda se fait une idée sur leur gestion.
Mme Suminwa coachée au préalable à un niveau, avant son passage au Ministère devenue du Plan, ne manque pas d’ignorer tous les projets qu’il convient de rectifier à temps. Kinshasa , le miroir du pays est très sale, les routes y sont défoncées et les caniveaux bouchés à plusieurs endroits causant régulièrement des pertes en vies humaines et autres dégâts. Les axes routiers voulues d’interconnectivité sont encore l’ombre deux mêmes. Les routes de desserte agricole ne semblent pas préoccupées, alors que la priorité de l’agriculture est à ce prix pour contrer l’insécurité alimentaire et freiner l’exode rural s’amplifiant avec tous les travaux de modernisation dans les grandes villes Les constructions des infrastructures à l’arrêt En dépit d’ une forte médiatisation. L’heure n’est plus au slogan mais plutôt aux actes d’une incidence sur la population. Il sied de mettre en mal l’incivisme des Congolais =, à la base de plusieurs méfaits, et le banditisme urbain.
À part la poursuite du processus électoral qui a été évoqué, pas des mots forts sur le recensement d’une très grande importance pour tout plan de développement. L’augmentation déclarée du budget d’investissement doit être bien sentie. L’absence des banques commerciales en RDC est un handicap au développement du pays tant désiré. Le temps pour le Parlement de bien se pencher sur le budget en vue de doter le Gouvernement des moyens conséquents pour un bel avenir très désiré. Les deux speakers et la Première Ministre interpellés pour aller loin.