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En mémoire des victimes du génocide en RDC : la population de Matadi appelée à la solidarité avec les habitants de l’Est

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En mémoire des victimes du génocide en RDC : la population de Matadi appelée à la solidarité avec les habitants de l’Est

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

Instituée par la loi Nº 22/065 du 22 décembre, en son article 28 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection des victimes des violences sexuelles et aux crimes contre la paix, la journée dédiée aux victimes du génocide congolais a été marquée à Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, par un culte œcuménique qui avait pour cadre le terrain du Camp militaire Redjaf plein à craquer, situé au quartier Ville-Haute dans la commune de Matadi.

Ce culte, qui a connu la participation des autorités tant politico-administratives, religieuses, policières que militaires locales, a donné lieu aux condamnations avec rigueur du silence qu’affiche à ce jour la communauté internationale vis-à-vis des tueries de près de 12 millions des Congolais dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Lesquelles tueries sont délibérément orchestrées par des pays voisins.

En l’occurrence le Rwanda de Paul Kagame qui se rebiffe derrière les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23) et qui, depuis plusieurs années, lui impose une guerre injuste dans le seul et l’unique but de piller ses richesses minières avec lesquelles il fait booster son économie sans la moindre réaction de la communauté internationale dont le silence est jugé de complice.

Pour le Chef de l’Exécutif urbain, la journée qui a sanctionné ce culte œcuménique, représente non seulement une valeur inoubliable ; mais aussi témoigne de l’amour que toute la communauté Ne-Kongo, à travers celle de Matadi, manifeste à l’endroit de leurs compatriotes de l’Est, victimes des atrocités de toutes sortes depuis 1993.

C’est ainsi que toute la population de Matadi, sans exception aucune, a été invitée à compatir avec les victimes de l’Est du pays soumises, au jour le jour, à des actes de charcutage.

Et face à ce désastre qui ne dit son nom, l’autorité urbaine en appelle à la conscience de ses administrés qui devraient initier des manifestations du genre. Question d’interpeller les pays du monde entier qui devraient se pencher sur la situation de ce carnage que ne cesse de vivre les congolais de l’Est.