Eglise Catholique : Kinshasa et Montréal vers un partenariat de collaboration
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La conclusion de ce partenariat a été évoquée lors du séjour de l’Archevêque métropolitain de Montréal à Kinshasa où il s’est entretenu avec son homologue Fridolin Ambongo
Par Carroll Madiya
L’Archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine a clôturé, le mardi 30 juillet 2024, sa visite de travail à Kinshasa, capitale de la RDC. Avant de quitter le sol congolais, Monseigneur Christian Lépine a invité l’Eglise catholique de la RDC à continuer à être une source de joie et de paix pour la RDC. Il a lancé cet appel le lundi 29 juillet, au cours d’une cérémonie d’au-revoir organisée à son honneur, par l’Archidiocèse de Kinshasa.
Hormis cet appel de paix, le séjour de travail de Mgr Christian Lépine, à Kinshasa, a jeté les jalons d’une collaboration entre l’Archidiocèse de Kinshasa et celui de Montréal.
» Ma joie est de voir que l’initiative est venue de Mgr Christian Lépine qui s’est disposé de venir à Kinshasa … Notre souhait est que ce que nous avons commencé ici puisse aller de l’avant et que le contenu soit profitable pour les deux Églises (Kinshasa et Montréal) dans tous les domaines « , a déclaré le Cardinal Fridolin Ambongo, Archevêque Métropolitain de Kinshasa lors de la cérémonie d’au-revoir.
Ce dernier a, par ailleurs, remercié l’Archevêque de Montréal pour son déplacement à Kinshasa en invitant l’Église Catholique de la RDC à faire pousser les semences de ce partenariat à la grande satisfaction de l’Eglise en termes d’échanges d’expériences, de formation, etc.
L’Eglise du Congo, une source de confiance
Prenant la parole à son tour, Mgr Christian Lépine a remercié l’Eglise catholique de la RDC pour l’accueil très chaleureux. Il l’a, par ailleurs, invitée à poursuivre son combat pour la joie et la paix au Congo. » La mission de l’Eglise c’est d’apporter la joie au monde ; et l’Eglise du Congo donne de la joie malgré les crises de la RDC. Cette joie renvoie à la confiance, à la relation. L’Eglise du Congo doit continuer dans cet élan de partage. L’Eglise source de joie, l’Église source de paix en s’appuyant sur Dieu « , a soutenu l’archevêque de Montréal.
Et de poursuivre : » Ici, on vit dans la joie et on demeure dans la joie malgré les circonstances difficiles. Kinshasa, ce n’est plus une vision d’esprit, mais une réalité. Je crois qu’après cette visite, il y aura d’autres événements « .
Une sculpture de perroquet, comme symbole de fraternité
En signe de reconnaissance, la chancellerie de l’Archidiocèse de Kinshasa et la CENCO ont remis à Mgr Christian Lépine, au nom de l’Archidiocèse de Kinshasa, des présents dont une sculpture de perroquet à côté d’une femme en train de pleurer près d’un drapeau de la RDC. Selon le Secrétaire Chancelier, l’Abbé Clet Clay Mamvemba, à travers ce perroquet, symbole de souvenir et de la mémoire.
» Nous voudrions que vous gardiez en mémoire un souvenir de fraternité d’une Eglise en effervescence. A côté du perroquet, c’est une dame qui a la tête courbée en train de pleurer près du drapeau de la RDC. Actuellement, la RDC traverse une grande crise sécuritaire. Cette image représente les marques d’autant d’atrocités que portent les congolaises là où il y’a la guerre. Nous voulons que vous puissiez également prier pour ces femmes et pour la paix en RDC « , a renchéri l’Abbé Clet Clay Mamvemba.
Quant à la pyramide en malachite, le Président de la CENCO, Mgr Fulgence Muteba, a expliqué que » la moitié des portables du monde entier viennent des minerais de la RDC dont beaucoup portent du sang « .
» Notre combat est que la population puisse bénéficier des nombreuses richesses que regorge le pays. Nous vous demandons également de prier avec nous « , a ajouté Mgr Fulgence Muteba. La soirée d’au revoir avait réuni quelques évêques, prêtres, religieux, religieuses et agents pastoraux au jardin de l’archevêché, autour d’un repas fraternel sur fond d’une musique chrétienne catholique douce.
Arrivé à Kinshasa le 22 Juillet 2024, c’est le Mardi 30 Juillet 2024 que l’archevêque de Montréal, Mgr Christian Lépine a quitté le sol congo lais pour regagner sa patrie, le Canada.