Situation confuse à l’Est : trêve humanitaire prolongée sans incidence de la première
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Par MKM
Les États-Unis ont prolongé d’une durée de 15 jours supplémentaires leur trêve humanitaire, à dater du 17 juillet. D’ après le porte -parole du Département d’Etat américain qui a annoncé cette mesure, c’est pour faire taire les armes, le retour volontaire des personnes déplacées et fournir au personnel humanitaire un accès sans entraves aux populations vulnérables. Mathew Miler n’a pas manqué de souligner la volonté de son pays de travailler en travailler avec les Gouvernements de la RDC, du Rwanda et de l’Angola dans le cadre du processus de Luanda et de Nairobi en vue de parvenir à une cession durable des hostilités.
Malheureusement, la réalité est tout autre par rapport à la première trêve annoncée avec fracas lors de la commémoration de l’indépendance des États-Unis. Pendant cette période, les troupes rwandaises sont passées à la vitesse de croisière en renforçant le M 23. Elles ont continué la conquête des localités et agglomérations au Nord – Kivu, plus précisément dans les territoires de Rutshuru, Masisi, Nyiragongo et Lubero. Une bombe tuant trois personnes et faisant des blessés a été larguée pendant la même période dite humanitaire à Bweremana.
Aucune assistance humanitaire comme distribution des vivres n’a été constatée pour justifier la fameuse trêve. Des acteurs de la Société civile de la RDC ont désapprouvé cette démarche. À à la place, ils avaient appelé Washington à exiger le retrait des troupes rwandaises. L’unique solution plausible, en vue de mettre fin à la longue guerre inutile.