Par YHR

Les motos-taximen protestent contre la mesure leur interdisant l’accès au centre-ville de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga.Tout en s’inclinant devant cette mesure, les motocyclistes la désapprouvent car elle ne leur permet pas de bien travailler. L’un d’eux expliquait d’ailleurs hier : » Il faut que le maire puisse revenir sur sa décision parce que nous sommes des responsables, nous n’avons pas d’autre travail. Notre proposition est qu’il puisse nous faire libérer ces barrières-là, qu’on puisse commencer à travailler normalement parce qu’on ne vole pas; on travaille « .

Les motos saisies passent dix jours au moins à la fourrière

Plusieurs dizaines de motos de ceux qui ont bravé cette interdiction sont gardées à la fourrière de la mairie. Pour le maire intérimaire de Lubumbashi, Joyce Tunda Chansa, les récalcitrants seront sommés de payer des amendes. Et les motos saisies doivent passer dix jours au moins à la fourrière, avant d’être récupérées par leurs propriétaires.

La mairie de Lubumbashi a défini les périmètres au-delà desquels ces motocyclistes ne peuvent aller. C’est entre autres: l’avenue des écoles, l’angle du boulevard Katuba et femme katangaise et route Kipushi et boulevard Kamanyola, à la hauteur du Jardin Zoologique.