Lors d’une réunion technique organisée par le Programme des Nations Unies pour l’environnement : la mise en œuvre du projet des tourbières de bassin du Congo débattue
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Par Tantia Sakata
Le Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE), en partenariat avec le Fonds des Nations-Unies pour l’Agriculture (FAO), a organisé, jeudi 30 mai 2024, à Kinshasa, une réunion technique sur la mise en œuvre du projet visant à sécuriser les réserves cruciales de biodiversité, de carbone et d’eau dans les tourbières du bassin du Congo grâce à une prise de décision éclairée et une bonne gouvernance.
L’objectif de cette réunion est de permettre aux parties prenantes (Gouvernement, société civile et secteur privé) d’avoir une meilleure compréhension du projet et de sa contribution dans la mise en place d’un environnement favorable à la gestion durable des tourbières en République Démocratique du Congo.
Le Secrétaire général du ministère de l’Environnement et du Développement Durable, Benjamin Toraimbe, qui a lancé cette activité a indiqué qu’il est important de faire connaître l’importance des tourbières aux communautés locales, à toute la population de la RDC et de celle du bassin du Congo.
« Le projet nous aide à comprendre réellement comment les tourbières jouent trois rôles: économique, social et écologique. C’est une occasion pour que les gens puissent s’approprier de cet écosystème des forêts de sol hydro morphe qui est le lieu des tourbières «, a-t-il déclaré.
De son côté, Georges Neba Akwah, Senior Programme Management officer de PNEU, a tout d’abord signifié que ce projet est financé par l’Initiative pour le climat de la République Fédérale d’Allemagne et conduit par PNUE avec la FAO comme partenaire principal de mise en œuvre.
Il a signalé que ce projet couvre la RDC et la République du Congo. « Cette réunion permet de bien faire le calibrage de l’approche opérationnelle pour que le projet puisse se réaliser. Aussi, de s’assurer que sa mise en œuvre soit en cohérence et contribue effectivement aux objectifs stratégiques de chacun de deux pays», a affirmé M. Neba.
Il a également fait savoir qu’à l’issue de cette réunion technique, les différentes parties prenantes doivent avoir le même entendement, afin de mieux travailler pour aboutir aux résultats ayant de l’impact. Il s’agit de faire avancer la conservation, la protection et la gestion durable des tourbières.
« Cette conservation doit permettre au gouvernement de réaliser à la fois les objectifs environnementaux, écologiques et de bien-être de la population parce que le lien entre la santé et l’environnement est fondamental. C’est cette complexité d’objectifs que nous devons traduire en action pour que tout le monde puisse se retrouver «, a conclu M. Neba.