Par Thony Kambila

Des personnes vivant avec handicap de la commune de Lingwala à Kinshasa ont été invitées à ne pas se laisser instrumentaliser par l’une d’entre elles qui ne veut pas quitter le site appartenant à la Mission d’evangélisation protestante au Congo représentée par le Rév Kim. Cet appel est de l’autorité municipale, Norbert Muchiga, qui a indiqué que des personnes non autrement identifiées se sont permis d’ériger des bâtiments sur un site cadastré appartenant pourtant à une œuvre de bienfaisance notoirement connue, à savoir la Mission d’évangélisation protestante au Congo, partenaire privilégié de la commune de Lingwala.

En tant que No 1 de la commune et représentant où il représente le Chef de l’Etat, l’autorité municipale refuse de croire que l’autorité de l’Etat soit ainsi bafouée à travers des trafics d’influence, notamment en recourant à des pratiques qui discréditent les responsables locaux. Selon lui, des fauteurs des troubles et autres inciviques représentés par un certain Jules Mafalanga, personne vivant avec handicap de son état, viennent de reprendre le contrôle du site légalement protégé par le partenaire privilégié de la commune de Lingwala.

Cette personne (Jules Mafalanga), indique la commune, avait déjà fait l’objet d’une arrestation en règle par le procureur général de la République qui lui a accordé, par la suite, une liberté provisoire, tout en lui ordonnant de s’interdire de retourner sur les lieux prohibés. Le concerné est curieusement revenu en violation flagrante des consignes données par les autorités judiciaires.

Cette situation est devenue un casse-tête sur l’avenue Mushie où les tracasseries et l’insécurité sont entretenues par ces malfrats qui se servent de personnes vivant avec handicap comme boucliers pour commettre leurs forfaits, en fumant du chanvre et en consommant les boissons excessivement alcoolisées.

Souhaitant la délocalisation de ces malfrats, l’autorité municipale sollicite l’implication personnelle du responsable de la police ville de Kinshasa pour conduire ce délinquant vers un lieu de détention où la justice s’occupera de nouveau de son cas en flagrance.