Par LM

La province du Nord-Kivu a aligné 60 565 candidats répartis dans 203 centres sur toute l’étendue de la province. Ces épreuves se déroulent dans un contexte particulier d’insécurité entretenue par le Mouvement du 23 Mars (M23) soutenu par l’armée rwandaise.

Dans la sous-division de Beni, 5 105 candidats parmi lesquels 2 563 filles sont concernés par ces épreuves qui seront organisées dans 15 centres de passation. Des dispositions utiles ont également été prises en vue de permettre aux élèves issues des familles des déplacés de guerre de passer les épreuves sans difficulté, a affirmé Olivier Matsoro Lenge, chef de la sous-division de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique (EPST) en ville de Beni.

Cet examen est passé pendant que la ville de Beni a successivement enregistré des incidents sécuritaires dans la partie nord-ouest. Le maire de la ville, le commissaire supérieur principal Jacob Nyiofondo, rassure que les services de sécurité sont à pied d’œuvre pour permettre la passation de ces épreuves en toute quiétude. Dans le territoire de Beni, certains centres de passation sont encore délocalisés suite à la persistance de l’insécurité. C’est notamment les centres des écoles qui fonctionnaient dans le groupement Banande-Kainama.