Après sa tournée franco-allemande : Fatshi appelé à bien tirer les conséquences
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Par MKM
Le Président Félix – Antoine Tshisekedi termine en principe sa tournée franco -allemande ce mardi 30 avril par la France où il est arrivé hier lundi 29 avril. Il a été accueilli à l’aéroport d’Orly, près de Paris, par Chryzoula Zacharopoulu, Secrétaire d’Etat chargée du Développement et des partenariats internationaux.
Il provenaitde l’Allemagne, à Berlin, où il a eu l’occasion de rencontrer le Chancelier allemand. Tenant à obtenir la condamnation du Rwanda pour les actes inacceptables à l’Est de la RDC, Fatshi a dû faire ce déplacement.
Une délicate démarche au regard de la prise des positions ces derniers moments de trois principaux membres permanents du Conseil de Sécurité des Nations Unies, à savoir USA, France, Royaume-Uni et Irlande du Nord, qui n’entendent plus nommer le Rwanda comme appui militaire extérieur du M 23.Une prise de position vraiment à l’encontre de différents rapports établis par les experts onusiens sur les interventions militaires de la RDF, l’armée rwandaise, sur le sol congolais. Déjà à l’étape de Berlin, les observateurs font état de la réticence du Chancelier allemand face à la démarche de Fatshi. Il risque d’en être de même ce mardi avec Macron, plus préoccupé par la situation économique de son pays, entrain de subir les conséquences de la crise entre l’Ukraine et la Russie. Sans oublier la perte de confiance de plusieurs alliés africains.
Le locataire du Palais de l’Elysée se démène pour des solutions rentables à l’Hexagone. Ce n’est donc pour rien, sa mission dernièrement au Brésil susceptible de briser le bloc que Brasilia a constitué avec Kinshasa pour bien tirer profit du produit carbone à cette ère de la lutte contre le dérèglement climatique.
La visite de Félix Tshisekedi dans cet espace de l’Union européenne, dont le rapport avec le principal soutien du M 23 est bien connu, paraît une interpellation à l’endroit de différents alliés de Kigali. Une bonne façon de montrer la limite de sa bonne foi, si jamais il engageait la RDC dans un autre partenariat qui intéresse de plus en plus plusieurs pays africains.