Par Carroll Madiya

Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a échangé, hier Mercredi 24 Avril, avec le député national Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, candidat unique de l’Union Sacré pour la Nation (USN) à la Présidence de l’Assemblée Nationale. Au cours de cette rencontre le Chef de l’État l’a félicité pour sa désignation comme candidat unique de l’USN au « perchoir » de la chambre basse du Parlement.

En effet, Vital Kamerhe a été désigné le mardi 23 avril candidat de l’Union SACREE de la Nation (USN) au poste de Président du bureau définitif de l’Assemblée nationale. L’homme a remporté l’élection primaire organisée par la Majorité afin de départager trois candidats au poste du speaker de la Chambre basse du Parlement.

Le président de l’UNC a raflé 183 voix sur 372 votants, essentiellement députés de l’USN. Ancien président de l’Assemblée nationale sous le régime du Président Joseph Kabila, Kamerhe avait comme concurrents Modeste Bahati Lukwebo, Président sortant du Sénat et Christophe Mboso N’Kodia Pwanga, Président sortant de l’Assemblée nationale.

Mboso a totalisé 113 voix, alors que Bahati a été choisi par 69 députés de l’USN. Sept bulletins ont été déclarés nuls.

La paix à l’Est une des priorités

Au sortir de son échange avec le Chef de L’Etat, Vital Kamerhe a réitéré sa loyauté au Président Tshisekedi et l’a remercié pour la confiance qu’il lui renouvelle. Il a aussi félicité et remercié ses deux challengers à ces primaires, ainsi que tous les regroupements politiques de l’Union Sacrée.» Je remercie le présidium de l’Union Sacrée, les présidents Augustin Kabuya, Modeste Bahati et Christophe Mboso. Je voudrais leur dire que nous avons gagné ensemble; nous avons pris l’engagement devant le Président de la République de mener un combat loyal et démocratique.Que ce combat ne laisse pas des séquelles et qu’il ne nous divise pas », a-t-il déclaré.

S’exprimant au sujet des priorités de son action parlementaire, le futur président de l’Assemblée nationale a insisté sur l’image de marque de l’institution, la séparation des pouvoirs et le contrôle parlementaire. Les réformes institutionnelles font aussi partie de son action.» Nous allons faire en sorte que la séparation des pouvoirs soit une réalité ; nous allons pousser le Gouvernement à remplir ses assignations à travers un contrôle parlementaire ; nous ferons en sorte que les cris de détresse des populations particuliè-rement sur l’agression soient relayés dans les débats parlementaires et nous ferons en sorte que les réformes soient élaborées et adoptées «, a-t-il conclu.