Par Tantia Sakata

Après qu’une femme soit nommée au poste de Premier ministre en République Démocratique du Congo, l’augmentation du taux de participation de la femme au sein du prochain Gouvernement reste encore un défi.

D’une manière générale, les organisations de défense des droits de la femme, ainsi que les Congolaises attendent de voir plus de représentativité de la gent féminine au sein de l’exécutif national. Ces dames souhaitent participer au développement de leur société au même titre que leurs pairs.
Il faut signaler que le Gouvernement sortant a été à 28% de participation des femmes. Cette évolution qui a été saluée par plusieurs avait pourtant laissé les Congolaises sur leur soif.

Raison pour laquelle, ces dames ne jurent que par leur représentativité significative, afin qu’elles puissent apporter notamment leur édifice pour l’épanouissement de la RDC.

À en croire diverses statistiques, les femmes seraient plus nombreuses que les hommes dans le pays. Il est tout à fait logique qu’elles soient associées dans la gestion de la République, surtout qu’elles sont majoritaires.

Point n’est besoin de signaler que l’élan de la volonté politique déjà manifestée pour l’accès des femmes au poste de responsable, doit s’observer aussi au sein des partis politiques. Car, ce sont ces derniers qui proposent les noms des potentiels candidats pour la formation du Gouvernement.

Cependant, la liste envoyée par ces partis et regroupements politiques regorge plus de noms des hommes que ceux des femmes. Pourtant, la loi de la République, particulièrement la Constitution, prône la parité homme-femme en ce qui concerne la gestion des institutions du pays.