Par LM

La première équipe gouvernementale du second quinquennat de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sera connue dans les prochains jours, et elle sera dirigée par Judith Suminwa Tuluka en sa qualité de Première ministre et Cheffe du Gouvernement. Un choix qui fait l’unanimité tant au sein de la classe politique qu’au sein de la société civile et des forces vives.

Le choix porté par Félix Tshisekedi sur l’ancienne ministre d’État, ministre du Plan ne cesse de susciter des réactions dans l’environnement sociopolitique congolais.

Au regard de multiples défis, notamment socioéconomiques et sécuritaires qui attendent le Gouvernement de Judith Suminwa Tuluka, le gendarme financier Jules Alingete Key, chef de service à l’Inspection Générale des Finances (IGF), promet l’accompagnement de son institution à la prochaine équipe gouvernementale pour atteindre ses objectifs. « L’Inspection générale des finances salue avec joie la nomination de Son Excellence Judith Suminwa Tuluka en qualité de la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement de la RDC. Elle félicite le Chef de l’Etat pour ce choix et promet son accompagnement sans faille à toutes les actions qui seront menées par le Gouvernement de la République », a écrit ce service rattaché à la Présidence de la République sur son compte X (ex twitter), le mardi 2 avril 2024.

Judith Suminwa Tuluka est la première femme à occuper le poste de Premier ministre en RDC. Elle devra composer son gouvernement avec les différentes forces politiques membres de l’Union sacrée, la coalition formée autour du Chef de l’État et qui est majoritaire à l’Assemblée nationale.
Le Gouvernement dirigé par Judith Suminwa est très attendu au regard de multiples défis que doit relever le pays en cette période précise où de vastes zones dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo et Masisi sont occupées par les rebelles du Mouvement du 23 Mars (M23), soutenus par l’armée rwandaise.

Un autre chantier important auquel le prochain Gouvernement fera face, c’est surtout la situation socio-économique des Congolais marquée notamment par la perte du pouvoir d’achat suite à la dépréciation de la monnaie nationale, le Franc Congolais.