Par Dieudonné Muaka Dimbi

Après plusieurs années de tâtonnements, doublés à la fois de distractions et de mensonges, le tronçon routier Manterne-Tshela, long de près de 120 kms, s’effectuent enfin normalement. Cela, à la satisfaction générale de tous ses usagers dont les uns regrettent, d’avoir abîmés et endommagés leurs engins roulants suite à l’état de dégradation très avancé dans lequel il se trouvait autrefois.

Car, malgré de nombreux premiers coups de pioche donnés avec une forte médiatisation, annonçant ainsi le début des travaux de sa réhabilitation et de sa modernisation, rien ne s’effectuaient. À telle enseigne que ses usagers potentiels n’hésitaient pas un seul instant d’accuser certaines autorités politico-administratives de la République Démocratique du Congo de tous les maux du monde. Cependant, il a fallu attendre la réélection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour voir lesdits travaux devenir enfin une réalité vivante.

Surtout que ce dernier, dans son discours d’investiture dans le cadre de sa seconde mandature de 5 ans, avait publiquement promis de corriger ses erreurs du passé. Pour beaucoup d’observateurs avertis, la réhabilitation ou mieux la modernisation de ce tronçon routier qui revêt une importance capitale dans le développement socioéconomique de la province du Kongo Central, est tombée à pic, dans la mesure où il conduit jusqu’au mausolée où repose pour l’éternité Joseph Kasa-Vubu, le tout premier Président élu de la République Démocratique Congo.

Pour l’heure, les travaux qui évoluent normalement et sans anicroche, à travers l’entreprise chinoise SINOHYDRO ayant gagné le marché, sont essentiellement consacrés à l’agrandissement et à la construction des caniveaux. Spécialement dans la partie de cette route comprise entre la localité Mangala et la grande agglomération de Lemba.

Il suffit tout simplement de s’y rendre pour se rendre à l’évidence. D’autant plus que toutes les batteries sont mises en marche par le Gouvernement congolais pour que cette fois-ci, ils aillent jusqu’au bout, sans connaître une interruption.

Ce n’est qu’après cette première étape qualifiée de la plus importante que cette entreprise chinoise ayant l’expertise en la matière passera à celle de bitumage de cette route. Question de redonner davantage de la valeur à cette contrée du Kongo Central, reconnue comme étant l’un de greniers agricoles de la République Démocratique du Congo.