Par Tantia Sakata

La République Démocratique du Congo est actuellement dans l’attente de la nomination d’un Premier ministre devant conduire à la formation d’un nouveau Gouvernement.

Pour succéder à Jean-Michel Sama Lukonde, plusieurs noms sont cités, y compris celui d’une femme, originaire de la province du Kongo-Central. Déjà, la candidature de la dame est largement soutenue dans divers milieux des femmes militant pour l’accès de leurs pairs à des postes de prise des décisions.

Une double première dans l’histoire de la RDC

Selon certaines indiscrétions, la nomination d’une femme, originaire du Kongo Central, à la primature va résoudre deux problèmes. Car, depuis l’accession du pays à la souveraineté nationale, aucune dame n’a occupé le poste de Premier ministre. Ensuite, les originaires de la province du Kongo-Central vont également se retrouver du fait que l’une de leurs sera à la tête de l’exécutif national 64 ans après l’indépendance de la RDC.

La reconnaissance de la compétence féminine

Il convient de signaler que si une Congolaise occupe ce poste de haut niveau, il sera notamment question de reconnaître la compétence de la gent féminine. Ce qui est sûr, ce n’est pas la compétence qui manque dans le chef des femmes de la RDC.

Des associations qui militent pour les droits de la femme soutiennent l’accès de la femme à des postes de prise des décisions, parce qu’elle sera réellement une actrice pouvant contribuer au changement.

Aussi longtemps que les dames n’auront pas accès à des postes de responsabilité, elles ne sauront participer aux efforts de développement du pays. Pour l’heure, les dames sont dans la fièvre de l’attente de la désignation de l’une d’elles au poste de Premier ministre, afin de célébrer une victoire historique en faveur de leur combat.