Par MKM

Il est annoncé la signature du premier contrat pour la construction de la centrale hydroélectrique de Mbombo, d’une capacité de 20 Mégawatts et de 32 Mégawatts en puissance. Ce, dans le but de fournir de l’électricité dans le Grand Kasaï et vers les provinces angolaises de Lunda Norte et de Malange.

La société privée Moderne Construction qui a signé ledit contrat récemment à Kananga avec le DG du Bureau central de coordination (BCECO) compte entamer, après certaines formalités dans 8 mois’ les travaux de bétonnage de la route, longue de dix kilomètres, à partir de l’avenue Nkonko jusqu’au niveau des chutes. Cet axe routier servira à l’accès facile des engins lourds sur le site et plutard après à d’autres activités communautaires.

La société Moderne construction qui n’est pas une illustre inconnue compte travaille en urgence, entend- t-on pour la fourniture du courant à la ville de Kananga, dont le besoin est évalué, à 2 mégawatts, dans une prévision de 18 mois. Les environs de la capitale du Kasaï central ne sont pas ignorés.
Parallèlement à la route, il est envisagé la construction des locaux qui serviront des bureaux, non seulement, à l’équipe en charge de l’entretien du barrage, mais aussi de point focal pour la suite des travaux devant intégrer la production jusqu’au lieu de consommation. La première phase relative à l’installation est d’une durée de 8 mois, comme indiqué précédemment.

A en croire le DG du BCECO, d’autres contrats vont intervenir incessamment, concernant les travaux de génie civil et de turbine. Plusieurs études étant déjà effectuées, sauf celles ayant trait aux géotechniques et à l’environnement. L’issue des études environnementales va permettre d’identifier les impacts en prévision des mesures pour atténuer leurs effets sur les milieux environnant du site.

Poursuite des travaux

La suite des travaux tient à certains préalables. Il s’agit de la notification du contrat à l’entreprise prévoyant une avance de l’ordre de 30% pour bien démarrer les travaux suivie d’ une garantie à vérifier l’authenticité pour que le BCECO fasse libérer cette tranche auprès du Gouvernement.
Le maître de l’ouvrage délégué, dénommé ANSER, accompagne le BCEGO , à travers un protocole d’ accord signé pour la validation des études concernant la construction du barrage , la ligne de transport et la surveillance des travaux .

Électricité très désirée

La fourniture de l’électricité au Grand Kasaï reste un défi majeur pour le développement et l’industrialisation dans cet espace situé au centre du pays, dont l’importance de la gravité demeure primordiale pour l’épanouissement de la RDC. C’est le Grand Kasaï qui est le centre de l’Afrique avec le territoire de Lomela situé au Sankuru. Tout l’intérêt est bien là pour l’électrification de ces grands pans du territoire national.

L’érection de la centrale de Mbombo jusqu’à sa finalisation est bien surveillée de près par plusieurs Congolais de cet espace compte tenu de l’impulsion de cette denrée dans l’industrialisation.

Le parcours est encore long par rapport aux différentes phases. Juste un bémol, au regard de ce qui a été dit pour la Chute Katende. La promesse de l’éclairage électrique en 2022 n’a pas été tenue. Alors que les travaux étaient déjà exécutés à 60% et plusieurs tonnes des matériels acheminées, au regard des précisions fournies par plusieurs missions. Le Chef de l’ État en tournée d’itinéraire n’a pas manqué de changer d’ avis pour se fixer sur Mbombo , sur base de ce qu’il avait vécu lui-même. Une autre mission effectuée par le Responsable de la maison civile a eu l’occasion de palper les réalités du site, situé au territoire de Dibaya, hébergeant aussi du cheptel de de feu Étienne Tshisekedi Wa Mulumba. Il doit en savoir quelque chose, Médecin vétérinaire de profession, le Dr Miteo ne s’était pas intéresser par hasard à ces troupeaux dans cet environnement pourvu de bonnes conditions d’élevage et agricoles, sans oublier les minerais à l’instar du diamant.

Le barrage de Katende dispose d’une capacité de 64 mégawatts avec plusieurs possibilités de parvenir l’électricité à Bunkonde, une mission catholique vieille de plus de 100ans , Kananga, Mbujimayi, Sankuru, une partie de l’Angola. Un projet fédérateur tombé en veilleuse, peut-être pour longtemps.

On dirait certains proches du pouvoir n’ont pas cœur à l’ouvrage. Les infrastructures lancées dans le cadre de Tshilejelu sont hors délai de finissage clair.

Les routes de grand intérêt évoluent cahin-caha. Kananga- Kalambambuji pouvant contribuer efficacement aux recettes publiques avec des péages envisagés restent toujours dans le domaine du rêve, Kananga-Mbujimayi ou Mbujimayi-Muene-Ditu encore dans les mêmes conditions chimériques. La voirie dans cet espace pose toujours problème, comme si des engins de réparation n’y sont pas passés.