Le projet de sensibilisation pour l’inclusion et participation des femmes rurales au processus électoral lancé
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Par Tantia Sakata
La présidente nationale de l’ONGDH Femmes Solidaires pour la Paix et le Développement (FSPD), Desy Furaha Maliro, a officiellement lancé le projet de sensibilisation médiatique pour l’inclusion et participation des femmes rurales au processus électoral en République Démocratique du Congo.
C’était au cours d’une conférence de presse qu’elle a animé le mercredi 20 mars, à Kinshasa, afin d’insister sur le rôle des médias pour la vulgarisation d’un dépliant conçu par FSPD, sensibilisant les femmes rurales et les jeunes ruraux à l’éducation civique et électorale.
Parmi les messages véhiculés, il y a, entre autres, » les élections concernent tout le monde « , » la justice électorale est un droit pour tous « , » les femmes et les jeunes ont le droit de voter et de se faire élire « .
» Cette conférence de presse est d’une importance capitale pour que les autorités sachent qu’il faut impliquer les femmes vivant en milieux ruraux concernant l’éducation civique et électorale « , a déclaré Mme Furaha Maliro.
Elle a également fait savoir que dans les villages Ndunu et Kimpeti à Maluku, les dernières opérations électorales ne se sont pas déroulées. » Voilà pourquoi, nous insistons pour la vulgarisation de ce dépliant pour que la population s’implique dans la promotion et la protection des droits des femmes rurales et des jeunes au processus électoral, à l’éducation électorale « , a indiqué la Présidente nationale de la FSPD.
À en croire Mme Furaha Maliro, le projet d’inclusion et participation des femmes rurales au processus électoral mise en œuvre par la FSPD vise à faire en sorte que, cette fois-ci, les femmes vivant en milieux ruraux soient prises en compte dans tous les processus électoraux qui vont se dérouler dans le pays.
Il est donc question de mener des activités de sensibilisation, de renforcer les capacités des jeunes et des femmes surtout que dans certains milieux ruraux, celles-ci ignorent leurs droits. Conséquence, cette ignorance freine leur participation et l’implication au processus électoral.
» Comme vous le savez, les femmes travaillent beaucoup, mais elles ne sont pas prises en compte par rapport à leur participation à la prise des décisions, le vote ou en tant que candidates à cause du fait qu’elles se sous-estiment également « , a conclu Mme Furaha Maliro.