Par Tantia Sakata

La ministre du Genre, famille et enfant, Mireille Masangu Bibi Muloko, séjourne à New-York, aux Etats-Unis d’Amérique où elle est à la tête de la délégation congolaise pour participer aux travaux de la 68ème session des Nations-Unies sur le statut de la femme. Ouverts le lundi 11 mars, cette rencontre qui réunit les femmes du monde entier est placée sous le thème international de la Journée internationale des femmes : « Investir en faveur des femmes : accélérer le rythme ».

Lors de son intervention, la ministre congolaise du Genre a fait part des réalisations accomplies dans son pays, la République Démocratique du Congo, pour l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme et de la jeune fille.

Elle a notamment évoqué le programme d’appui au développement en faveur des femmes pour stimuler l’entrepreneuriat. En collaboration avec les organisations de la société civile, son ministère est en train de mener un plaidoyer auprès des institutions publiques et privées afin d’intégrer la dimension genre dans leur plan de budgétisation.

« On ne peut pas vaincre la pauvreté lorsque la femme reste toujours victime, sujet à la solidarité plutôt que d’être actrice à part entière de développement », a signifié Mme Mireille Masangu Bibi Muloko. Son souhait est que les hommes soient engagés dans le changement des mentalités à l’égard de la femme.

Notons que la délégation Congolaise participe à cette rencontre internationale qui peint la situation des femmes du monde du moment où certaines parties de son territoire national, particulièrement dans l’est, est en proie au conflit armé.

Une situation qui a contraint le déplacement beaucoup de femmes vivant actuellement dans des camps des déplacés et ce dans de conditions pénibles.

Raison pour laquelle, la Journée de 8 mars a été célébrée dans la méditation, notamment à Kinshasa, capitale de la RDC. Un culte œcuménique a été organisé par le ministère du Genre, Famille et Enfant en signe de solidarité avec les femmes de l’est, et toutes les dames ayant pris part à ce culte d’actions de grâces étaient habillées en noir.