Élection du Bureau de l’Assemblée nationale : Kamerhe, Bahati et Mboso: à qui le perchoir?
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L’arbitrage de Félix Tshisekedi attendu
Par YHR
L’élection du Bureau définitif de l’Assemblée nationale de la République Démocratique du Congo demeure toujours bloquée. Cela, faute d’accord entre les différentes forces politiques. L’arbitrage du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo est attendu pour départager les trois principaux prétendants au perchoir de l’hémicycle à savoir, Christophe Mboso Nkodia Mpwanga, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi, ou encore Modeste Bahati Lukwebo.
« Dans le cas contraire, la situation sera compliquée »
D’après une source proche de Christophe Mboso, la non-désignation par l’Union Sacrée de la Nation (USN), la coalition au pouvoir, de ses représentants au Bureau définitif, tout comme le manque de fonds pour le fonctionnement du Bureau d’âge, bloquent l’organisation des élections. « Une fois les représentants de l’USN choisis, les choses vont se dérouler comme sur des roulettes et les élections pourront se tenir avant le 15 mars », a indiqué la source. « Dans le cas contraire, la situation sera compliquée. »
Les trois candidats au perchoir ont chacun leurs soutiens au sein de l’USN. Mboso, président sortant de l’Assemblée nationale, bénéficie du soutien d’une majorité de députés de l’USN. Kamerhe, président de l’Union pour la Nation Congolaise (UNC), peut compter sur le soutien de son parti, tout comme de certains députés de l’USN. Bahati, président du regroupement Alliance des Forces Démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A), a l’appui de son regroupement, ainsi que de certains députés de l’USN.
L’élection du Bureau définitif de l’Assemblée nationale s’avère un enjeu important pour les diverses forces politiques congolaises. Le président de l’Assemblée nationale joue un rôle clé dans le fonctionnement de l’institution ainsi que dans le processus législatif.
Une réunion des leaders de l’USN…
Certains voudraient que le chef de l’Etat arbitre ce scrutin et trouve une solution permettant de débloquer la situation. Le Président de la République pourrait notamment convoquer une réunion des leaders de l’USN, pour qu’ils désignent leurs représentants au Bureau définitif.
Si l’élection du Bureau définitif n’a pas lieu avant le 15 mars, le bureau d’âge continuera à gérer les affaires courantes de l’Assemblée nationale. Mais cela pourrait ralentir le fonctionnement de l’institution et affecter le processus législatif.