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Surveillance transfrontalière des maladies au Kongo Central : les agents du SNQA, de la DGM, DGDA, OCC et de l’ANR outillés à Matadi

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Surveillance transfrontalière des maladies au Kongo Central : les agents du SNQA, de la DGM, DGDA, OCC et de l’ANR outillés à Matadi

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

La ville portuaire de Matadi, chef-lieu de la province du Kongo Central, a abrité, le lundi 4 mars dernier, les travaux de l’atelier sur le renforcement des capacités des prestataires dans la surveillance transfrontalière des diverses maladies épidémiologiques.

Initié par l’Organisation Internationale pour la Migration (OIM), cet atelier qui avait pour cadre la salle polyvalente Victoria située à Kinkanda, dans la commune de Matadi, a connu la participation, outre des groupes cibles des différents acteurs œuvrant au niveau des points d’entrée de la province du Kongo Central, du personnel aussi bien du Service National de la Quarantaine Animale (SNQA) que du Programme National de l’Hygiène aux Frontières (PNHF) ainsi que des agents de la Direction Générale de Migration (DGM), de la Direction Générale des Douanes et Accises (DGDA), de l’Office Congolais de Contrôle (OCC), de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR), sans oublier d’autres concessionnaires du secteur.

Cet atelier qui revêtait une importance particulière, a été cependant organisé suite aux menaces qui pèsent sur la République Démocratique du Congo très souvent exposée aux diverses maladies épidémiologiques qui, selon le Dr. Madimba Kabanda, Médecin vétérinaire du Service National de la Quarantaine Animale, peuvent facilement l’attaquer en trouvant des issues à travers les frontières qu’elle partage ça et là avec les pays voisins.
A noter que jusqu’ici, seules deux structures principales sont officiellement reconnues au pays de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo pour exercer la surveillance épidémiologique à travers les frontières.

Il s’agit notamment du Service National de la Quarantaine Animale et du Programme National de l’Hygiène aux Frontières.
Avec les enseignements de qualité reçus durant cet atelier et lesquels avaient été dispensés aux heureux bénéficiaires par des formateurs expérimentés en la matière, il y a lieu de croire que les apprenants qui sont maintenant suffisamment outillés, les mettraient à contribution dans l’exercice de leur profession.

Question de mettre les congolaises et congolais de cette contrée de la République à l’abri des diverses maladies épidémiologiques qu’ils peuvent contracter par les voies frontalières.