CEEAC : Félix Tshisekedi demande des sanctions contre le Rwanda
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Par Carroll Madiya
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a participé à la 24ème session de la réunion des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) à Malabo, en Guinée équatoriale. Cette réunion était axée sur le thème : « La CEEAC à la croisée des chemins vers la consolidation et la réforme pour relever les défis de l’intégration régionale en Afrique Centrale ».
Parmi les questions d’actualité qui ont été débattues par les dirigeants de cette organisation sous régionale figurent notamment la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, le rapport de la médiation de la RDC au Tchad et la proposition de la réforme avec la création de la cour de justice communautaire.
Au cours de la session ministérielle, la partie congolaise conduite par le vice-Premier ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala pen Apala, a « invité les Africains, en général, et la CEEAC, en particulier, à éviter la langue de bois, l’équilibrisme diplomatique au sujet de la situation dans l’Est de la RDC. Pour la délégation congolaise, « il faut construire des perspectives efficaces et rassurantes de règlement de la crise de l’Est, aux multiples conséquences dévastatrices pour l’avenir de la Région et de ses populations », a fait savoir Christophe Lutundula.
« Les dirigeants du Rwanda doivent cesser d’abuser de la bonne foi de la Communauté internationale et d’exploiter la tragédie du génocide rwandais dénoncée par tous, qu’ils ont transformée en fonds de commerce politique cyniquement », a rapporté le VPM Lutundula, ajoutant que « C’est sur cette toile de fond, considérant les évidences, que le Gouvernement congolais propose le schéma de sortie de crise ci-après par la voie diplomatique : 1.
Dialogue entre le Gouvernement de la RDC et celui du Rwanda et non avec le M23 ; 2.Condamner clairement et sanctionner le Rwanda pour son agression contre la RDC en violation flagrante du droit international et de tous les instruments juridiques de l’Union africaine, qui régissent les relations entre ses États membres ».