Kinshasa : un Gouverneur pour relever divers défis souhaité
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Par MKM
La ville de Kinshasa présente une image hideuse d’une mégalopole aux multiples défis à relever, sinon à contrecarrer coûte que coûte. Des slogans sont régulièrement entendus sans résultats considérables. La rénovation et les nouvelles constructions sont perceptibles à travers les communes. Cela à côté des montagnes d’immondices, des caniveaux bouchés et des brigandages en pleine journée.
L’absence de l’autorité publique pose énormément problème. Le respect des biens publics donne l’air d’un cadet des soucis de la part de plusieurs habitants de la capitale, ville lumière de la RDC. Des marchés pirates et les constructions dites anarchiques sont évacués et se retournent, on ne sait par quelle magie.
Il en est de même de certains lieux de transaction fermés avec fracas mais rouverts en catimini. Le cas de Matadi – Kibala en est un cas. À ce niveau comme au Rond-point Ngaba, des compatriotes exposent leurs intégrités physiques, compte tenu du flux des bennes et autres remorques. Sans une alternative acceptable, après les méthodes fortes d’évacuation, des compatriotes reprennent leurs activités au nom de la survie.
C’est de la responsabilité de l’Etat de prendre des mesures en pensant aussi à la suite. L’assainissement au nom duquel des décisions sont prises manque une continuation. Les détritus dégagés des caniveaux y retournent faute de les acheminer aux endroits qui ne sont pas fixés ou à l’absence des moyens pour la plupart des cas. Et finissent par s’ajouter aux immondices à côté des poubelles ne servant plus. Les eaux de ruissellement ou de ménage se répandent sur des routes qui n’ont pas bien subi les cures de jouvence. Les trous rafistolés se détériorent davantage. L’opération dite » zéro trou » a montré ses limites.
C’est ainsi à travers la ville, des routes qui étaient réhabilitées retombent dans un état piteux. Aucune commune kinoise n’est épargnée. L’incivisme des Kinois n’est pas ignoré . Ils ont aussi une part de responsabilité dans cette dégradation. Qu’ils aient quand- même le souci du bien commun. Le rôle du leader épris du management s’avère nécessaire.
Aussi plusieurs espaces interdits lors de la dernière opération d’assainissement avant les 9èmes Jeux de la Francophonie retrouvent leur position antérieure. D’aucuns avec les autorisations monnayées. D’autres restent l’objet des marchandages de la part de certaines autorités municipales qui viennent régulièrement les secouer pour renouveler des négociations.
Un autre défi à relever le gangstérisme urbain. Ce phénomène a une peau très dure. Les récalcitrants s’en sortent miraculeusement, ce sont des adolescents que les parents peuvent se démener pour la relaxation qui sont maintenant visés. Un bon encadrement des patrouilleurs avec des consignes claires très recommandé.
Ce qu’il faut pour diriger Kinshasa
L’Assemblée provinciale a une très grande responsabilité de choisir un bon Dirigeant pour la ville de Kinshasa. Les défis sont énormes. La ville fait face à l’insécurité sous plusieurs formes. Celle- ci est foncière, routière, des hommes, des biens et services. L’insalubrité n’est pas ignorée, surtout autour des édifices publics, qui ne se justifient pas, du fait qu’ils sont généralement sous haute policière.
Pas un gouverneur sous emprise des opérateurs économiques étrangers. Ceux- ci tiennent à dicter leurs » lois « . Une petite observation, des activités informelles aux alentours des chaînes des magasins et supermarchés sont vite repoussées ou fonctionnent à certaines heures. Tout donne l’air de la difficile cohabitation. Surtout que ce sont les mêmes prix appliqués. Celui qui aura la chance de s’occuper de la destinée des Kinois doit impérativement penser à ceux qui sont dans l’informel.
Une bonne collaboration avec les services de chaque commune s’impose aussi pour s’appesantir sur chaque réalité.