Par YHR

Un nouvel épisode de violences a été enregistré dimanche à quatre kilomètres du village Dumu, dans le territoire de Kwamouth, dans la province du Maï-Ndombe. Au moins deux miliciens Mobondo et un élément des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) tués et deux autres militaires blessés lors des accrochages. 

En route pour attaquer le chef-lieu du territoire

D’après le site actualite.cd, les miliciens s’apprêtaient à attaquer la cité de Kwamouth, chef-lieu du territoire. C’est aux environs de 90 km de la cible qu’ils ont été mis en déroute par les FARDC, après des affrontements.  Le chef du village Kimomo, situé à Kwamouth, qui a livré cette information, a alerté sur la nécessité de renforcer les dispositifs sécuritaires au chef-lieu du territoire, qui reçoit un nombre important de déplacés des villages situés sur l’axe routier Kwamouth-Masiambio.  « Les assaillants Mobondo étaient en route pour attaquer le chef-lieu du territoire. Arrivés à quatre kilomètres de Dumu, ils ont rencontré les militaires qui étaient en opération, c’est à ce niveau là qu’ils se sont affrontés… ce qui est inquiétant, c’est que la population s’apprêtait à rentrer, regagner les villages. Le gouvernement doit tirer toutes les conséquences pour la sécurité de Kwamouth. Le risque est que l’ennemi est toujours là en train de chercher à prendre d’assaut la cité de Kwamouth. Il faut que le gouvernement continue à renforcer la sécurité », a indiqué à actualite.cd, Stany Libie, chef du village Kimomo. 

Des déplacés vers Bandundu, Kinshasa ou ailleurs

Tueries, incendies et autres destruction de biens est encore loin de se terminer dans cette partie de la province. Une année et dix mois passés, la population du chef-lieu est totalement asphyxiée. Elle n’a plus d’accès aux champs, les forêts étant occupées par les miliciens Mobondo. Plusieurs villages sont restés quasiment vides et la population locale s’est déplacée à Bandundu, dans la province du Kwilu, ou encore à Kinshasa ou ailleurs.