Après les manifestations antioccidentaux à Kinshasa : le président de la CNDH-RDC explique aux diplomates le sens de ces revendications
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Par Lucien Kazadi
La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), à travers son président, Paul Nsapu, a invité un certain nombre de diplomates accrédités à Kinshasa pour échanger sur les dernières manifestations organisées dans la capitale et dans certaines provinces du pays pour dénoncer l’indifférence de la communauté internationale sur la situation de guerre que le Rwanda, via les terroristes du M23, mène contre la République Démocratique du Congo (RDC).
C’est dans ce cadre que le président de la CNDH-RDC, Paul Nsapu, assisté de ses collègues, dont la vice-présidente Joëlle Mbamba, et le rapporteur adjoint Paulette Lokonya, a conféré, ce lundi 4 mars, avec le secrétaire d’ambassade des États-Unis d’Amérique en RDC, Monsieur Gabriel. Cet échange a eu lieu au siège de cette institution d’appui à la démocratie, à Kinshasa.
D’autres rencontres sont prévues ces jours-ci, notamment avec les ambassadeurs de Belgique et de France ainsi qu’avec la Mission des Nations Unies pour la stabilisation du Congo (MONUSCO).
« La CNDH-RDC a invité des diplomates accrédités à Kinshasa pour avoir le même entendement des choses sur les dernières manifestations organisées dans la capitale congolaise, dans certaines villes du pays et même à l’étranger », a précisé le président Paul Nsapu.
Et d’ajouter : « La CNDH, étant une institution de l’État, a une appréhension et une méthodologie des choses différentes des orgaisations de la société civile. C’est pourquoi, il faut avoir les avis de ces diplomates, savoir si les manifestants ont déposé des mémo dans des ambassades devant lesquelles il y a eu des manifestations ; s’il y a eu aussi des échanges entre les représentants des manifestants et les diplomates ».
Le président de la CNDH-RDC a surtout voulu savoir s’il y a des préoccupations que ces diplomates tiennent à relever après ces manifestations, en soulignant que les manifestations pacifiques sont un droit reconnu par la loi au niveau national et au niveau international. Pour Paul Nsapu, les droits des Congolais doivent être respectés notamment par la communauté internationale.