Par Dieudonné Muaka Dimbi

Depuis le dimanche 18 février, effectuer le voyage vers l’ex. Cité de Tshela, chef-lieu du territoire portant le même nom situé à 210 kms à l’Ouest de Matadi, capitale du Kongo Central, est devenu pratiquement impossible. Cela est d’autant plus vrai qu’il suffirait tout simplement de fréquenter cette route pour se rendre à l’évidence.

En effet, un gros bourbier perceptible à l’œil nu, au niveau de Kimbenza, localité située le long de la route nationale Nº 12 dans sa partie comprise entre la Mission Catholique de Kangu et l’ex. Cité de Tshela, rend aujourd’hui difficile la circulation des véhicules, qui ne peuvent plus atteindre le chef-lieu du territoire d’origine de Joseph Kasa-Vubu, premier Président de la République Démocratique du Congo. A cause de ce gros bourbier datant de très longtemps, mais sans pour autant qu’il ne puisse attirer la particulière attention des autorités politico-administratives de cette province et en dépit des cris d’alarme maintes fois lancés par la société civile locale, des centaines des véhicules en partance ou à destination de Tshela-Mbanga sont bloqués de part et d’autre de cette voie d’une importance capitale et ce, depuis le dimanche dernier.

Car, la dégradation on ne peut plus criante que connait de plus en plus ce gros bourbier constituant d’ailleurs un sérieux handicap pour les véhicules en cette période pluvieuse, risquerait, si l’on y prend garde, de couper cette route en deux avec toutes les conséquences fâcheuses que cela pourrait entraîner vis-à-vis des populations de cette contrée de l’ex. District du Bas-Fleuve qui auraient des difficultés pour s’approvisionner en produits manufacturés de première nécessité.

Il en est de même des populations habitant les grandes villes et agglomérations de la province du Kongo Central voire celles de la ville province de Kinshasa qui, à notre humble avis, auront aussi de la peine, si cette situation perdure, pour se ravitailler non seulement en produits agricoles de consommation courante ; mais aussi et surtout en huile de palme dont ce territoire demeure sans contexte le grand grenier.

Cependant, étant donné que l’entretien de cette route nationale Nº 12 est de l’apanage seul du gouvernement de la République, toute la population de cette contrée de l’ex. District du Bas-Fleuve a les yeux rivés vers le pouvoir central devant sans plus tarder sauver cette dernière de l’hécatombe. Notamment en décidant d’entreprendre au plus vite les travaux d’aménagement de ce gros bourbier pour normaliser le trafic sur ce tronçon.