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Kongo Central : le territoire de Mbanza-Ngungu hérite de l’insécurité de Songololo

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Kongo Central : le territoire de Mbanza-Ngungu hérite de l’insécurité de Songololo

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

L’insécurité grandissante que connaissent plusieurs coins et recoins du Kongo Central est encore loin de connaître son dénouement. Car, après le climat malsain ayant émaillé le territoire de Songololo, à travers son ex. cité de Kimpese, où ses habitants vivaient dans la hantise des criminels de grand chemin qui y semaient terreur et désolation, au point de conduire à des affrontements police-population, avec pour bilan mort d’hommes de part et d’autre, ces hors-la-loi, pour échapper aux mesures prises contre eux par le Gouvernement provincial, ont jugé bon de faire un repli stratégique. Notamment en allant se réfugier dans certaines agglomérations du territoire de Mbanza-Ngungu.

Il s’agit de Kwilu-Ngongo, site abritant la grande usine de fabrique du sucre de la province, où ces mêmes délinquants, qui ont troublé l’ordre public à Kimpese, ont fait incursion, la semaine dernière et aux environs d’1 heure du matin, dans une structure médicale de la place dénommée «PLACEBO».
Là, ils ont pillé, non seulement du matériel sanitaire, mais aussi des biens de valeur appartenant aux malades sans défense y internés. Ils ont ainsi défié les autorités tant politico-administratives que policières de la province du Kongo Central.

Pour de nombreux observateurs avertis, la réticence des décideurs de cette province vis-à-vis des rapports détaillés et circonstanciés liés à cette insécurité grandissante, que les administrateurs de territoires concernés ne cessaient de leur dresser au jour le jour, en serait à la base. C’est ce qui a aussi valu l’interpellation de certaines autorités provinciales pour justification à Kinshasa.

D’autant plus que si ces dernières se seraient donné de la peine de décortiquer lesdits rapports en provenance des territoires et, éventuellement, prendre toutes les dispositions qui s’imposent, ces criminels lourdement armés ne se seraient pas arrivés à attaquer nuitamment les structures sanitaires et à vandaliser certaines maisons tant commerciales que résidentielles. Car, dévaliser 5 centres hospitaliers en l’espace d’une semaine, comme ces bandits armés l’ont fait tout dernièrement à Kimpese, sans pour autant qu’ils ne soient neutralisés, s’avère vraiment inacceptable aux yeux de l’opinion publique.