Par LM

Quelques produits vivriers sont devenus rares à Kisangani, dans la province de la Tshopo. Il s’agit des vivres frais et l’huile végétale qui deviennent difficiles à trouver sur le marché.

Cette situation est consécutive à l’absence, depuis janvier dernier, des bateaux en provenance de Kinshasa qui ravitaillent la ville. Cela est dû aux difficultés de navigation avec la montée des eaux du fleuve. Selon les revendeuses de ces produits interrogées lundi 12 février 2024, le peu de stocks qui arrivent par voie aérienne ont presque doublé de prix.» Les marchandises que nous vendons, ce sont les chinchards, poulets et cuisses. Devenues rares aujourd’hui, on est en crise.

Les stocks que nous vendons aujourd’hui viennent par voie aérienne. Les poulets de 17 000 FC, nous vendons aujourd’hui à 35 000 FC. 1 kg de Chinchard de 10 000 FC, nous vendons à 17 000 FC. Les sociétés qui nous fournissent ces marchandises sont en rupture de stock. Que l’État intervienne. Nous souffrons beaucoup et on ne vit que de ça», a déclaré une revendeuse au marché central de Kisangani. Ces désagréments affectent négativement les paniers de la ménagère.» Pas moyen d’acheter la nourriture. Une petite quantité de poissons coûte 15 000 FC. Auparavant, on l’achetait à 5 000 FC.» s’inquiète une femme ménagère rencontrée au marché pour s’approvisionner.

Par ailleurs, pour certaines bouches de la société civile locale, cette rareté s’explique aussi des difficultés d’approvisionnement de la ville de Kisangani en d’autres denrées alimentaires. Ce, à cause du conflit communautaire Mbole et Lengola, sans oublier la dégradation de la RN4.
Selon la Fédération des Entreprises du Congo (FEC), cette situation est justifiée notamment par la demande élevée pendant la période festive. Les fournisseurs de ces produits attendent toujours l’arrivée des bateaux qui traînent encore à accoster.