Crise sécuritaire dans l’Est de la RDC : Félix Tshisekedi a échangé avec le Secrétaire général adjoint de l’ONU
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Par Carroll Madiya
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a échangé, le mardi 6 février, avec Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint de l’Organisation des Nations Unies (ONU) en charge des Opérations de paix. Cet entretien a porté sur le plan de désengagement de la Mission de l’ONU pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) et la situation sécuritaire dans l’Est du pays.
» Nous travaillons activement en commun pour faire en sorte que les objectifs d’un désengagement réussi soient atteints « , a déclaré Jean-Pierre Lacroix au sujet du départ progressif de la MONUSCO entériné l’année dernière par le Conseil de sécurité de l’ONU.
Selon M. Lacroix, ce plan de désengagement prévoit, dans sa première phase, la province du Sud-Kivu. Au Nord-Kivu, il affirme que la MONUSCO et les Forces armées de la RDC (FARDC) ont un programme d’opérations en commun.
» Dans la région de Goma-Sake, nous travaillons très étroitement ensemble. Nous nous sommes convenus de renforcer ce travail en commun « , a-t-il dit. Et de poursuivant : » Nous sommes déterminés, du côté de l’ONU, à faire en sorte que la communauté internationale, le Conseil de Sécurité, à qui nous allons faire rapport de manière très régulière, soient alertés des dangers de la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC. Nous avons également exprimé notre disponibilité afin que la MONUSCO puisse apporter un soutien à la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) en RDC, la SAMIDRC « . Il a précisé que cette décision dépendait du Conseil de sécurité des Nations Unies auquel des recommandations et des suggestions seront faites.
Le Secrétaire général adjoint de l’ONU a également indiqué qu’il était important que les processus de paix de Nairobi et Luanda soient redynamisés dans un contexte où la situation sécuritaire continue à s’aggraver.
À cette audience, Jean-Pierre Lacroix était accompagné de la Représentante du Secrétaire général de l’ONU en RDC, Bintou Keïta.