Par YHR

Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a nommé, hier mercredi 7 février, Augustin Kabuya Tshilumba informateur. Le secrétaire général du parti présidentiel l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS-Tshisekedi) dispose de désormais d’un délai de trente jours, renouvelable une seule fois, pour identifier la majorité à l’Assemblée nationale. Démarche sensée aboutir à la nomination d’un Premier ministre et à la mise en place de la nouvelle équipe gouvernementale.

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L’article 78 de la Constitution dispose que le Président de la République nomme le Premier ministre au sein de la majorité parlementaire après consultation de celle-ci. Si une telle majorité n’existe pas, le président de la République confie une mission d’information à une personnalité en vue d’identifier une coalition.

L’informateur doit donc consulter partis, regroupements et personnalités politiques, toutes tendances confondues, appelés à siéger à la chambre basse du Parlement, aux termes des résultats provisoires proclamés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

 » Consécutivement à la tenue des élections législatives le 20 décembre 2023, le président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence monsieur Félix- Antoine Tshisekedi Tshilombo, vient de confier, ce mercredi 7 février 2024 à 12 heures, une mission d’information à monsieur Augustin Kabuya Tshilumba, Secrétaire Général de l’Union pour la démocratie et le progrès social/Tshisekedi, parti arrivé en tête des résultats provisoires en nombre de sièges, aux fins d’identifier formellement une coalition majoritaire à l’Assemblée nationale permettant la formation du gouvernement et ce, conformément aux dispositions de l’article 78 de la Constitution.

Cette mission est de trente (30) jours renouvelable une fois, prenant effet à dater de ce jour « , a annoncé Guylain Nyembo Mbwizia, directeur de cabinet du Président de la République, dans un communiqué publié hier mercredi.

Aucun parti ou regroupement politique avec une majorité absolue

Comme lors des trois premiers scrutins, aucun parti ou regroupement politique aux élections de 2023 n’a pu obtenir 251 députés, sur les 500 siégeant à l’Assemblée nationale.