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Programme de développement des 145 Territoires : le PNUD déterminé à achever les infrastructures financées par le Gouvernement

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Programme de développement des 145 Territoires : le PNUD déterminé à achever les infrastructures financées par le Gouvernement

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Par Marcel Tshishiku

Le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) a réaffirmé sa détermination à réaliser toutes les infrastructures financées par le Gouvernement congolais dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T) de la République Démocratique du Congo. Le PNUD s’est ainsi exprimé lors d’une conférence de presse animée par son Représentant résident au Congo Démocratique, dans les installations du siège des Nations à Gombe, une commune de la ville de le PNUD.

Mettre la main dans la plaie

L’agence onusienne juge nécessaire d’organiser une visite de presse dans les sites où se déroulent les travaux de réhabilitation ou de construction desdites infrastructures pour permettre aux journalistes de palper du doigt l’effectivité de ces chantiers.  » Il faut qu’on aille ensemble sur le terrain pour que vous voyiez. Il y a des journalistes qui parlent de croyances sur vidéos. On n’a pas encore utilisé l’Intelligent artificielle. Ce sont des vidéos réelles… Si vous connaissez des gens qui sont à Goma,… à Nyunzu (je vous parle seulement des endroits où je suis allé physiquement) ; à Kalemie, dans l’Ituri, dans le Bas-Uélé… vous pouvez les appeler. Contactez les autorités et populations locales.

C’est très difficile, sur un territoire de plus de 2 400 km2, d’être à Kinshasa et de savoir tout ce qui se passe partout. Moi, qui vous parle, j’ai visité une partie de réalisations. Il y a des collègues qui sont ici et qui ont visité aussi une partie « , a avoué le PNUD, ajoutant que les vidéos et chiffres qu’il a mis à la disposition de la presse sont réels, dès lors qu’on n’a pas encore commencé à utiliser l’Intelligence artificielle.

Une lenteur nécessaire

Le PNUD a, enfin, justifié la lenteur avec laquelle les travaux sont exécutés dans certains sites.  » Nous n’avons pas construit des choses à Kinshasa. Ca répond à la question du principe d’inclusion et nous faisons en sorte que les services que nous apportons assistent les communautés les plus vulnérables et les plus isolées… Notre obsession, c’est le développement qui est enclenché par les infrastructures qui sont implantées dans les localités. C’est pour ça que nous prenons notre temps…

Avant de construire une école, on doit s’assurer qu’on a discuté avec les communautés pour être d’accord sur la localisation de l’école, sur la sécurisation des titres de propriété, sur comment faire en sorte que l’école soit pérennisée et entretenue par la communauté… Ca aussi, ça prend du temps « , a conclu le PNUD.