A quelques jours de la Campagne électorale : calumet de la paix entre CENI et CENCO -ECC
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Par LKT
Le président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis KADIMA KAZADI, a échangé, hier jeudi 16 novembre 2023, avec Monseigneur Donatien NSHOLE et le Révérend Eric NSENGA, représentant la Mission d’observation électorale conjointe la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC.
La publication de la liste provisoire des électeurs et de la cartographie des bureaux de vote ont été au centre des échanges. C’était l’occasion aussi pour le président de la CENI de remettre un exemplaire de l’atlas électoral.
» Par rapport au processus électoral, nous sommes pratiquement au dernier virage. Je compare le stade actuel à un avion qui s’apprête à atterrir. L’atterrissage est une étape du vol qui demande un maximum d’attention du pilote, de l’équipage et aussi de la tour de contrôle. Cela requiert une grande connexion entre l’équipage et la tour de contrôle. L’équipage, c’est le président KADIMA et ses collaborateurs et nous, nous sommes quelque peu la tour de contrôle. Et c’est donc dans cette dynamique d’accompagner la CENI pour un bon atterrissage que nous sommes venus échanger avec lui. Vous savez la dernière actualité, c’est que la CENI a mis sur le site la cartographie électorale « , a déclaré Monseigneur Nshole, secrétaire général de la CENCO, à l’issue des échanges.
Il soutient que ce fait traduit la volonté de la transparence et c’est une publication provisoire avec l’intention que les gens vérifient surtout qu’on n’avait pas affiché partout dans les bureaux sauf dans quelques antennes pour que, s’il y a à corriger, qu’on corrige.
» C’est dans cette dynamique-là que notre mission d’observation est allée vérifier la cartographie et a relevé, ce qui a été dit clairement dans le communiqué, les erreurs. Celles-ci ont, du reste, été constatées par la CENI avant même que nous les rendions publiques. Les erreurs que notre mission a constatées notamment la duplication des bureaux de vote. Nous avons fait un communiqué par rapport à cela et la CENI a réagi avec un autre communiqué évidemment dans la mesure où elle considérait que ce que nous avons dit a déjà été pris en compte « , a poursuivi Monseigneur Nshole.
Erreur matérielle
Et d’ajouter : » Nous constatons qu’il y a eu erreur matérielle bien identifiée, cela n’était pas caché parce que c’est la CENI qui l’a publié sur le site. Nous félicitons nos observateurs d’avoir fait un bon travail, de même que la CENI d’avoir identifié à temps cette erreur et surtout de l’avoir corrigée. Je crois que le plus important, c’est cette dynamique parce que là, on tend vers la solution de la crise d’audit du fichier électoral. Si la CENI pour la publication définitive place la cartographie sur le site sous un format téléchargeable est que nous vérifions et nous voyons que tous ces correctifs ont été faits, nous serons les premiers à dire que clos le dossier de l’audit du fichier électoral. Donc nous espérons qu’on arrivera à ce moment-là et vous savez que le fichier est flexible et perfectible jusqu’à peut-être quelques jours, on aura vraiment un fichier définitif. En tant qu’observateurs, nous le savons et quand nous nous prononçons, on en tient aussi compte « .
Monseigneur Nshole a, en outre, promis de continuer à travailler avec la CENI, dans ce cadre, jusqu’à l’affichage public et définitif des listes en le constatant en toute responsabilité, d’autant qu’on a besoin de bonnes élections.
» Nous avons levé une bonne option, la CENI s’engage à être transparente et ouverte, nous allons travailler avec elle, on n’a même pas besoin de trop de communiqués jusqu’à ce qu’elle va afficher publiquement et nous allons constater en toute responsabilité parce que nous avons besoin de bonnes élections et pour le reste nous avons réitéré la recommandation qui, du reste, est déjà prise en compte par la CENI, l’affichage bureau de vote par bureau de vote et ils nous ont rassurés aussi qu’ils vont être proactifs pour les observateurs. Sur cette note, il y a de quoi être apaisé « , a-t-il conclu.