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Kongo Central : du riz impropre à la consommation vendu dans certains villages

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Kongo Central : du riz impropre à la consommation vendu dans certains villages

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Par Dieudonné Muaka Dimbi

En effet, de nombreuses mamans de Matadi et de Boma qui, le week-end dernier, sont allées s’approvisionner en huile de palme dans les villages des territoires de Lukula et de Tshela situés au fin fond de la forêt du Mayumbe, loin de la grand-route reliant la ville de Boma à Tshela, ont déclaré que des commerçants qui avaient déjà acheté ces sacs de riz à partir de la ville de Boma à des prix sans concurrents, soit 5$ qui équivalent à 12.500 Fc le sac, les uns, et 10$ équivalant à 25.000 Fc le sac, les autres, sont allés vendre ces marchandises impropres à la consommation dans ces villages.

Les pauvres paysans qui n’avaient aucune information sur la mauvaise qualité de ce riz, n’ont pas hésité à l’acheter à 30.000 Fc, voire à 40.000 Fc le sac en vue de se faire des réserves en cette période proche des fêtes de la nativité et de nouvel an. Alors que présentement sur le marché de la province du Kongo Central, le sac de riz se vend à 65.000, voire 68.000 Fc.

C’est autant dire que l’appel lancé à l’endroit de la population par Roger Nimi Muanda, ministre provincial en charge de l’Economie, de s’abstenir de consommer ce riz avarié, n’a pas été entendu.

Pour l’heure, d’aucuns pensent que l’idéal serait de saisir les services compétents, afin qu’ils se livrent à rechercher ces commerçants qui continuent à fouler aux pieds les instructions du ministre en charge de l’Économie.

D’autres commerçants, pour échapper à la vigilance des services de sécurité, se livreraient déjà à mettre ce riz dans d’autres sacs.
Le ministre provincial de l’Econmie a donc le devoir de mettre en place de nouvelles stratégies en vue de barrer la route à cette bande de commerçants qui exposent les paisibles citoyens au danger que présente ce riz pourtant saisi à Boma dans le lotissement CEMA situé sur l’autre rive du fleuve Congo.

Pour y parvenir, il doit aussi solliciter le concours de l’association des droits de consommateurs susceptible de l’aider dans la sensibilisation de la population pour qu’elle puisse se méfier de ce riz.