Par Bamporiki Chamira

En appréhendant l’épineuse question de la destruction massive de l’environnement en Afrique, lors d’une importante rencontre de défenseurs de l’environnement, le professeur Jean-Pierre Djibu Kabulu, directeur de l’observatoire de changement climatique en Afrique, ne croyait pas avoir si bien dit les choses, en indiquant que lorsqu’on déboise même une seule plante, c’est déjà inquiétant !

Face à l’ampleur des pertes de forêts enregistrées à ce jour dans le bassin du Congo, l’expert Jean-Pierre Djibu affirme que le reboisement reste la solution idéale au problème posé dans cette partie du monde.

Dans ce pays aux dimensions d’un continent, des catastrophes naturelles se multiplient au fil des années, suite à la dégradation des sols, causée par les populations qui en font un mauvais usage et par les intempéries, notamment les pluies, qui tournent et retournent les sols.

D’après de nombreux experts, le reboisement généralisé dans les sites à risques devrait être d’application sur l’ensemble du pays. En République Démocratique du Congo, les 145 territoires, qui constituent l’ossature sont dotés d’un service technique en charge de l’agriculture, de la lutte antiérosive et de l’élevage.

En partant de l’encadrement des populations locales par les compétences entièrement prises en charge par l’état, la première manche du combat contre le déboisement à travers un programme suivi d’aménagement de pépinières publiques et de plantations collectives peut être lancée à moindres frais. Il suffit, pour cela, de faire preuve de volonté solidaire.