Journée mondiale de la santé mentale : la sensibilisation pour la proposition de loi sur la santé mentale préoccupe le ROASAM
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Par Marcel Tshishiku
Le Réseau des ONG d’action en santé mentale (ROASAM) a exprimé, hier mardi 10 octobre 2023, sa détermination à continuer d’œuvrer pour la promotion de la santé mentale en République démocratique du Congo. Cette structure de la société civile congolaise s’est ainsi prononcée dans le cadre de la Journée mondiale de la santé mentale célébrée le 10 octobre de chaque année et dont le thème de l’édition 2023 est » La santé mentale est un droit humain universel « .
» Le thème de cette journée mondiale est l’occasion, en RDC, de sensibiliser les opinions publiques et les parlementaires aux questions de santé mentale et de mobiliser les énergies en faveur de l’adoption et promulgation de la proposition de loi sur la santé mentale modifiant et complétant la Loi cadre de la santé en RDC « , s’est confié le ROASAM à la presse. Cette déclaration est conforme à la logique d’autres pionniers de la promotion de la santé mentale qui soutiennent que » La Journée mondiale de la santé mentale 2023 est l’occasion pour les personnes et les communautés de s’unir… afin de mieux faire connaître cette question et de mener des actions pour favoriser et protéger la santé mentale de chacune et de chacun en tant que droit humain universel « .
Les pionniers soutiennent, en effet, que toute personne, quelle qu’elle soit et où qu’elle se trouve, a droit au meilleur état de santé mentale possible. Elle a notamment le droit d’être protégée contre les risques pour la santé mentale, le droit de bénéficier de soins accessibles, acceptables et de bonne qualité, et le droit d’être libre, indépendante et intégrée dans sa communauté.
Une bonne santé mentale est essentielle au bien-être. Pourtant, une personne sur huit dans le monde a des problèmes de santé mentale, qui peuvent retentir sur sa santé physique, son bien-être, ses rapports avec autrui et ses moyens de subsistance. Les problèmes de santé mentale touchent aussi de plus en plus de jeunes. Une personne ne devrait jamais être privée de ses droits humains ou exclue des décisions prises concernant sa santé parce qu’elle a un problème de santé mentale.
Pourtant, partout dans le monde, les droits humains des personnes qui ont des problèmes de santé mentale sont encore largement bafoués. Beaucoup de personnes sont exclues de la vie de leur communauté et victimes de discrimination, tandis que beaucoup d’autres n’ont pas accès aux soins de santé mentale dont elles ont besoin ou ne peuvent accéder qu’à des soins contraires à leurs droits humains.